L'Institut national polytechnique de Toulouse signe son 2.500e contrat de recherche industrielle

L'Institut toulousain, la PME de Bazet (65) Boostec et la société Bluestar Silicones ont signé un contrat de recherche, le 2.500e pour l'INPT, pour un projet de développement de réacteurs innovants dont le budget atteint 2 millions d'euros sur 4 ans. L'Institut national polytechnique de Toulouse tisse depuis plus de 20 ans des liens étroits avec les entreprises : les opérations de recherche à caractère industriel génèrent annuellement un budget de 12 à 15 millions d'euros.


Ce 2.500e contrat prend place dans le cadre du projet Hexosic soutenu par l'Agence nationale de la recherche (ANR) et labellisé par le pôle de compétitivité Axelera. Visant le développement de réacteurs en carbure de silicium, il implique le laboratoire de génie chimique de l'INPT. « L'institut national polytechnique de Toulouse est une université uniquement constituée d'écoles d'ingénieurs, rappelle Christophe Haunold, directeur du service des activités industrielles et commerciales de l'INPT. Nous sommes donc naturellement proches des entreprises. Nos activités de recherche sont fréquemment définies en tenant compte des problématiques industrielles. Quant aux contrats de recherche passés avec les entreprises, ils mettent en forme des partenariats de plusieurs sortes. Il peut s'agir de conseil, de missions exploratoires, ou de contrats plus longs et ambitieux. Ce 2.500e contrat est de ce type. Il court sur 4 ans, ce qui correspond à du moyen voire du long terme pour une PME. »

Ce dernier partenariat est « emblématique de l'activité de l'INPT, reprend Christophe Haunold. Il met l'accent sur le transfert de technologie en offrant aux entreprises de nouveaux marchés, et prévoit de concevoir une chimie plus respectueuse de l'environnement, plus sûre et plus économe. » Il est également symbolique « des nouveaux modes de financement de collaboration, avec un soutien public croissant : notamment aides d'Oséo, de l'ANR, de la Région, crédit impôt-recherche...» Christophe Haunold déplore néanmoins « des négociations souvent longues et compliquées » pour se mettre d'accord sur les modalités du partenariat. « Nous ne sommes pas des sous-traitants ! Les entreprises doivent faire entendre leurs besoins, mais ne pas négliger ceux des universités, otamment en terme de propriété industrielle. La relation doit rester gagnant - gagnant. »

En savoir plus :

- www.inp-toulouse.fr ; [email protected]

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