Les assureurs débordés, plus de 70 000 déclarations de sinistres après l'orage de grêle du mois de mai

L'orage de grêle du lundi 25 mai va rester dans les annales. « Entre 70.000 et 75.000 ont été recensés par les assureurs du département » confirme Raymond Vié, le président du Conseil national des professionnels de l'automobile (CNPA), « c'est sans précédent. Cela ne prend pas en compte tous les automobilistes qui n'étaient pas assurés pour les risques de grêle ». Les assureurs ont décidé de prolonger le délai de déclaration de sinistre. « De mémoire de toulousain, on n'avait jamais vu cela » insiste Raymond Vié, « un orage violent, relativement court, avec des dégâts considérables.

L'orage de grêle du lundi 25 mai va rester dans les annales. « Entre 70.000 et 75.000 ont été recensés par les assureurs du département » confirme Raymond Vié, le président du Conseil national des professionnels de l'automobile (CNPA), « c'est sans précédent. Cela ne prend pas en compte tous les automobilistes qui n'étaient pas assurés pour les risques de grêle ». Les assureurs ont décidé de prolonger le délai de déclaration de sinistre.

« De mémoire de toulousain, on n'avait jamais vu cela » insiste Raymond Vié, « un orage violent, relativement court, avec des dégâts considérables. Tous les habitants de la ville et des environs ont une anecdote à raconter après ce déluge ». Ainsi, par exemple, au Groupe « Etoile-Occitane », le représentant officiel de Mercédès à Toulouse, le parc auto n'a pas été épargné : « 100% des voitures ont été impactées par les grêlons. cela représente 250 véhicules. Une vraie catastrophe ! La balle est dans le camp des assurances » souligne le directeur de l'atelier, Pierre Lamarre.

Depuis un mois, les cabinets d'expertises affichent complet. « Les expertises se poursuivent. Il y a encore quelques semaines de travail » confirme le président national du CNPA. Les prochains mois s'annoncent également « chargés » pour les carrossiers. « Nous allons avoir entre 12 et 18 mois de travail » estime Laurent Fourcade, président régional du Groupement national des carrossiers et réparateurs (GNTR), « c'est une aubaine pour les 300 carrossiers du département qui connaissaient quelques difficultés en raison de la crise. Cela dit, il y a un problème. Tous les carrossiers ne comptent pas un débosseleur ou un dégrêleur dans leur effectif ». Et donc, pour faire face à cette catastrophe, les carrossiers de la Haute-Garonne ont dû faire appel à des débosseleurs étrangers. 90% d'entre eux viennent d'Italie.

« Certains véhicules sont irréparables », remarque Raymond Vié, « ils vont donc prendre la direction de la casse. De manière générale, le coût de la réparation est variable. Cela va de 1.500 € à 3.500 € par véhicule ».

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