Prometheus, la fondation d'entreprises présidée par Bernard Carayon, député du Tarn, organise un colloque le 17 juin à l'Assemblée, consacré à la souveraineté numérique. Le colloque, auquel participera la secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet, est parrainé par la Commission européenne et Paris Tech. 3 questions à Bernard Carayon, député de la 4e circonscription du Tarn, maire de Lavaur et président de la fondation

Comment est née cette fondation ?

C'est assez simple, quelques mois avant de créer la fondation, j'ai conduit une réflexion sur l'intelligence économique à la demande de Jean-Pierre Raffarin qui était alors à Matignon. A cette occasion, j'ai pu auditionner 400 personnalités du monde de l'économie. C'est à la suite de ces auditions que j'ai lancé la fondation. C'était en 2005. J'ai bénéficié du concours de dix grands groupes français (énergie, défense, santé...). Le postulat de base est le suivant : l'Etat manque d'outils et de méthodes pour répondre à certains enjeux stratégiques. On veut donc apporter notre contribution.

Quelles sont les missions de Prometheus ?

Prometheus est le premier do tank français. Les do tank sont spécialisés dans l'action et le terrain. La fondation est un lieu d'échange privilégié entre différents acteurs : universitaires, économiques sociaux ou politiques. L'objectif de Prometheus est de produire « une pensée opérationnelle ». Nous proposons un agenda européen avec un agenda communautaire, nous réalisons également un répertoire mondial des organismes et des institutions, sans oublier un observatoire des pratiques du commerce international.

Pourquoi ce colloque le 17 juin prochain à l'Assemblée ?

Nous voulons faire le point sur la cybercriminalité et les réponses des Etats, des entreprises et des individus. C'est un thème d'actualité. Ce sera l'occasion d'échanger autour de cette thématique. Nous préparons également un autre colloque qui aura lieu pour le 17 septembre dans la région parisienne. Il réunira tous les grands patrons du CAC 40 pour évoquer certains thèmes transversaux comme « les grands contrats ».

En savoir plus :

www.fondation-prometheus.org

En photo : Bernard Carayon, député du Tarn et président de la fondation Prometheus