La mission Mars Science Laboratory (MSL) prévoit d'amener à la surface de Mars un rover pesant 900 kg : Curiosity. L'engin, qui a décollé en novembre 2011 de Cap Canaveral en Floride, doit aider les scientifiques dans leur compréhension de Mars et de son passé : la planète rouge a-t-elle hébergé de l'eau liquide, la vie aurait-elle pu s'y développer, de quoi est-elle constituée maintenant ? Les premières réponses sont attendues après le 6 août, date prévue de l'atterrissage du robot sur le cratère Gale.
Un laser ultra puissant
Si la Nasa est à l'origine de cette mission, on croise aussi les doigts de notre côté de l'Atlantique. Via le Cnes, la France participe à deux instruments majeurs : le laboratoire d'analyse d'échantillons Sam et la caméra laser ChemCam. Cette dernière a été développée sous la responsabilité scientifique d'un laboratoire américain, le Los Alamos National Laboratory. Mais Alain Gaboriaud, chef de projet de la contribution française au Cnes de Toulouse, précise que la France a géré deux-tiers de l'instrument. « ChemCam se compose d'un laser très puissant, placé sur le mât du rover, qui vient frapper les roches, explique-t-il. Les spectromètres récupèrent la lumière et déterminent les minéraux présents. » Cet instrument, développé par l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie (Irap) toulousain et le CNES, a mobilisé depuis 2005 une quarantaine de personnes.
La suite de l'article à lire dans Objectif News n°22, actuellement en kiosque ou téléchargeable en PDF
Sophie Arutunian
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !