Université Paul Sabatier : un référendum interne pour envisager la suite à donner au mouvement

Un référendum à l'Université, c'est plutôt rare. Ce mercredi 1er avril, entre 9h et 17h, tous les étudiants (27.000) et personnels (4.200) devront répondre à deux questions : la première, « pour ou contre la poursuite du mouvement en cours », la seconde, « pour ou contre l'arrêt des blocages des bâtiments ». Ce référendum s'adresse « à toutes les composantes de l'UPS ». Le vote se tiendra à Toulouse au bâtiment administratif et sur les sites délocalisés d'Auch, Castres et Tarbes. « L'enjeu est de taille.

Un référendum à l'Université, c'est plutôt rare. Ce mercredi 1er avril, entre 9h et 17h, tous les étudiants (27.000) et personnels (4.200) devront répondre à deux questions : la première, « pour ou contre la poursuite du mouvement en cours », la seconde, « pour ou contre l'arrêt des blocages des bâtiments ». Ce référendum s'adresse « à toutes les composantes de l'UPS ». Le vote se tiendra à Toulouse au bâtiment administratif et sur les sites délocalisés d'Auch, Castres et Tarbes.

« L'enjeu est de taille. Il est temps que les cours reprennent pour la validation des examens du second semestre. Nous voulons sortir de cette situation de blocage. C'est une véritable impasse » martèle Marc Reversat, vice-président de l'UPS, « c'est la première fois que les personnels et les étudiants se retrouvent pour un même vote. Il y aura d'ailleurs deux urnes bien distinctes, nous verrons enfin ce que pensent les uns et les autres ». Le Congrès de l'Université Toulouse III- Paul Sabatier, réuni le 27 mars 2009, a constaté que « des négociations avaient débuté sur certaines exigences (décret CNU, contrat doctoral)). « Il y a eu des avancées. Pourtant, les négociations n'ont pas abouti » soulignent les organisations syndicales. D'autres exigences sont au point mort. « C'est le cas pour l'avenir des organismes de recherches » rappelle Daniel Sidobre, chercheur et secrétaire de la section SNESUP de l'UPS. « J'espère que l'on répondra massivement à la première question, de manière à démontrer que nous ne sommes pas satisfaits par les propositions faites au niveau national. J'espère que le oui l'emportera massivement. Pour ce qui est du blocage, je crois que, majoritairement, nous sommes plutôt contre mais on ne sait jamais ce qui peut se passer dans un référendum ». L'UPS n'a pas été la première à opter pour le blocage. C'est l'Université du Mirail (22.000 étudiants) qui a lancé les hostilités dans la nuit du 5 au 6 mars 2009. De son côté, l'Université de Droit et de Sciences Sociales (17.000 étudiants) reste, pour l'heure, à l'écart des blocages dirigés contre les réformes gouvernementales de l'enseignement supérieur.

En savoir plus :

www.ups-tlse.fr

En photo : une des nombreuses AG dans le grand amphi de l'Université Paul Sabatier (photo UPS)

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