Quinze communes veulent intégrer le Grand Toulouse

Au cours de son conseil du 19 novembre, la communauté urbaine du Grand Toulouse a accepté la demande d'adhésion de quinze communes du Nord et de l'Est toulousains. Mais elles ne rejoindront le Grand Toulouse qu'avec l'accord du préfet de Haute-Garonne, qui donnera sa décision fin 2011.Parmi les quinze candidatures qui ont été acceptées par le Grand Toulouse, trois sont déjà dans le collimateur du préfet de Haute-Garonne, Dominique Bur : Valesvilles, Lanta et Sainte-Foy d'Aigrefeuille.

Au cours de son conseil du 19 novembre, la communauté urbaine du Grand Toulouse a accepté la demande d'adhésion de quinze communes du Nord et de l'Est toulousains. Mais elles ne rejoindront le Grand Toulouse qu'avec l'accord du préfet de Haute-Garonne, qui donnera sa décision fin 2011.

Parmi les quinze candidatures qui ont été acceptées par le Grand Toulouse, trois sont déjà dans le collimateur du préfet de Haute-Garonne, Dominique Bur : Valesvilles, Lanta et Sainte-Foy d'Aigrefeuille. Il serait « trop tôt », ces trois municipalités ne faisant pas partie du Schéma de cohérence territoriale (SCOT). « On ne leur dit pas non, on leur dit plutôt "on verra" » souligne Françoise Souliman, secrétaire générale de la préfecture de Haute-Garonne. « Il faudra démontrer une volonté de vivre ensemble », poursuit la représentante du préfet, qui rappelle que « la loi nous oblige à élaborer un schéma d'intercommunalité pour la fin 2011 » et que « le préfet ne donnera son accord qu'après une grande concertation » avec les différents acteurs publics.

Le président du Grand Toulouse Pierre Cohen estime pour sa part que l'« on peut contester le choix de Lanta, mais globalement, le choix de toutes ces communes, au nord jusqu'à Saint-Jory, et à l'est, est pertinent » : Aigrefeuille, Beaupuy, Bruguières, Dremil Lafage, Flourens, Gratentour, Lespinasse, Mondouzil, Mons, Montrabé, Saint-Jean, Saint-Jory, Valesvilles, Lanta et Sainte-Foy d'Aigrefeuille... En revanche, une candidature a, elle, été écartée d'office : celle de Ramonville-Saint-Agne, que le Sicoval a refusé de laisser rejoindre le Grand Toulouse. Saint-Pierre de Lages, un temps pressentie pour être du nombre, a refusé d'être candidate.

En outre, pour Pierre Cohen, ces demandes sont légitimes tant en raison de la proximité géographique que du fait que « plus de 60 % de la population active qui vit dans ces communes travaille dans la communauté urbaine ». Mais qu'on se le dise : « Ce n'est pas le signe d'une hégémonie du Grand Toulouse que de vouloir ajouter des villes ! » Ce serait plutôt « le signe d'un enjeu national : être une métropole régionale », la première du nom en 2014.

Simon Castéran

En photo : Pierre Cohen, le président du Grand Toulouse, et son 2e vice-président Claude Raynal (© Simon Castéran)

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