Journaliste, délégué du personnel et secrétaire adjoint du CE, Jean-Marc Lucas insiste "sur le volet reclassement et formation. Ceux partent doivent être encadrés, avec une commission de suivi". En fin de semaine dernière, le Tribunal de commerce de Toulouse a confirmé la poursuite du plan d'observation (qui s'achève juridiquement le 18 mai prochain). Le Tribunal a donné un délai supplémentaire à TLT. « Les actionnaires ont apporté de l'argent frais » dit Franck Demay, « ce qui nous permet de continuer au moins jusqu'au 17 avril, date du prochain rendez-vous devant le Tribunal de commerce ». A propos de l'arrivée d'Olivier Sadran dans le tour de table de la télévision, Franck Demay est très clair : « Olivier Sadran va nous rejoindre. Il a confirmé sa volonté de nous soutenir » affirme le directeur général de TLT. L'homme d'affaires, président du TFC devra néanmoins patienter jusqu'au 18 mai prochain. « C'est à partir de cette date, et seulement à ce moment-là, que le groupe Lagardère sera autorisé à quitter le capital puisqu'il a annoncé son intention de quitter l'actionnariat de TLT » précise Franck Demay, « c'est donc à partir de cette date qu'Olivier Sadran pourra nous rejoindre ». Olivier Sadran avait été sollicité directement par le maire de la ville. Pierre Cohen veut que TLT soit une télévision "citoyenne". Au sein de la chaîne locale, plus que jamais, les prochaines semaines vont être décisives. Une nouvelle réunion entre la direction et les élus du personnel est prévue le 6 mars prochain.
En savoir plus :
- A ses débuts, en 1988, TLT était dirigée par la ville de Toulouse (via la société d'économie mixte CTV) et le groupe Vivendi. À l'origine, ses studios se situaient dans le quartier Compans-Caffarelli. Ils sont actuellement situés dans la médiathèque José Cabanis, quartier Marengo de Toulouse.
- L'entreprise a été placée en redressement judiciaire le 18 novembre par le Tribunal de Commerce de Toulouse.
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