Procès AZF : un dispositif média exceptionnel prévu à Toulouse pour les 250 journalistes accrédités

Le procès AZF débutera lundi 23 février. Depuis quelques jours, les médias, locaux et nationaux, évoquent le sujet très régulièrement. Pour répondre aux très nombreuses sollicitations, deux magistrats ont été chargés des relations avec la presse : Gilbert Cousteaux, premier vice-président du Tribunal de grande instance de Toulouse, et Richard Bometon, procureur de la République adjoint. Ce dernier évoque pour Objectif News l'intérêt des médias pour ce procès hors norme ainsi que les dispositions exceptionnelles prises pour l'occasion.Combien de journalistes sont attendus ?

Le procès AZF débutera lundi 23 février. Depuis quelques jours, les médias, locaux et nationaux, évoquent le sujet très régulièrement. Pour répondre aux très nombreuses sollicitations, deux magistrats ont été chargés des relations avec la presse : Gilbert Cousteaux, premier vice-président du Tribunal de grande instance de Toulouse, et Richard Bometon, procureur de la République adjoint. Ce dernier évoque pour Objectif News l'intérêt des médias pour ce procès hors norme ainsi que les dispositions exceptionnelles prises pour l'occasion.

Combien de journalistes sont attendus ?
Pour l'instant, près de 250 journalistes ont été accrédités pour le procès. Ils devraient représenter au moins 75 médias de toute la France.

Pourquoi cette importante couverture médiatique ?
L'engouement des rédactions s'explique facilement. L'explosion d'AZF a été une catastrophe industrielle sans précédent. Elle a touché des milliers de personnes et a fait 30 morts. Encore aujourd'hui, sept ans après, elle reste très présente dans les esprits.

Cette affluence vous a-elle obligé à prendre des dispositions particulières ?
Il nous a fallu rechercher un endroit plus grand que le Palais de justice. La mairie a prêté la salle municipale Jean Mermoz pour toute la durée du procès, qui devrait durer quatre mois. Elle peut accueillir près de 1.000 personnes. Nous avons aussi aménagé sur le parking un chapiteau de 75 places pour les parties civiles et un autre pour la presse avec des prises pour les ordinateurs, les téléphones, etc. Tout ce dispositif s'ajoute aux quatre caméras fixes qui filmeront le procès, les trois écrans géants disposés dans la salle, qui est très longue, et les deux autres écrans à l'extérieur.

Les magistrats ont conçu un site extranet pour les journalistes. Dans quel objectif ?
Avec mon collègue Gilbert Cousteaux, premier vice-président, nous sommes chargés des relations avec les médias. Nous sommes naturellement très sollicités en cette période, nous avons donc souhaité mettre en place cet outil extranet sécurisé, une première en France. Il regroupe les informations utiles pour suivre le procès, ainsi qu'un plan d'audience pour la plus grande transparence possible.
Le site nous paraissait plus moderne qu'un dossier de presse. Surtout, il peut être remis à jour en fonction du déroulement des audiences. Par exemple, nous allons l'utiliser pour publier la décision de la Cour de cassation qui autorise à filmer le procès.

En savoir plus :

- Aujourd'hui 20 février, le nombre de constitutions de parties civiles a atteint les 1.600.

En photo : La salle Jean Mermoz a été prêté pour toute la durée du procès. Elle peut accueillir un millier de personnes.

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