Le Golf Team Center verra le jour avant la fin du 1er trimestre 2009 sur la commune de Blagnac. « Cette ville est à un carrefour : centres commerciaux, usines d'Airbus et golf de Seilh (31) » explique l'importateur du projet en Europe, François Chapéron. Cette structure, dont l'adresse est encore tenue secrète, accueillera à tout moment de la journée et par tous temps, les golfeurs.

« C'est une réponse à l'augmentation croissante du nombre de golfeurs (près de 20.000 en Midi-Pyrénées). Comme les parcours affichent complets, il est souvent impossible de jouer le week-end. Dans certains clubs, il faut même réserver son départ une semaine à l'avance. Avec les simulateurs, vous pourrez jouer à toute heure de la journée, le soir après le travail, en famille ou avec des collègues de travail. Au Golf Team Center, on privilégiera la convivialité, on pourra taper quelques balles, et boire un pot avec des amis » explique François Chapéron de Golf Wedo, une jeune société lyonnaise qui va souffler sa 1ère bougie. Le principe est simple, « vous êtes face à un écran qui reproduit l'image en 3D de votre parcours favori, vous venez avec vos clubs (si vous n'êtes pas golfeur, le prêt de clubs est possible), et vous jouez. La trajectoire de la balle est calculée par l'ordinateur en fonction des différents paramètres choisis comme le vent par exemple. C'est ludique, et il vous en coûtera 28 € par heure ». C'est Golf Zon, propriétaire de ce brevet, qui a lancé la formule en Corée du Sud en 2000. Au départ, l'entreprise comptait 4 associés « tous fous de golf ». Neuf ans plus tard, la société compte désormais 200 salariés (graphistes, développeurs, intégrateurs, sans oublier le marketing et la communication). Les simulateurs, qui coûtent 50.000 €/pièce, font peu à peu leur apparition en France à Lyon et bientôt à Paris. A Blagnac, Golf Wedo va installer 3 simulateurs (dont un mobile destiné à des journées événementielles), « et vous pourrez jouer sur des parcours de rêve comme Pepple Beach aux Etats-Unis ou le mythique parcours de l'Old Course de Saint Andrews en Ecosse) ». Pour François Chapéron, le golf virtuel « a de beaux jours devant lui », il permettra de « désengorger les clubs » (11 parcours dans le département de la Haute-Garonne) et de faire « connaître ce sport à tous ceux qui veulent essayer de taper dans la petite balle blanche » sans investir du matériel, « histoire de voir, d'abord » !

En savoir plus :

www.golfzon.eu

En photo : un amateur de golf, face à un parcours virtuel, dans le Golf Center de Lyon.