Entretien avec Paul Nahon, directeur d'Intelligence Media et éditeur des éditions Marie Claire Midi Pyrénées. A l'occasion de la publication du traditionnel dossier présentant 30 décideurs de la région, il dresse un bilan de sa société et annonce des changements en 2010.

Pourquoi avoir publié, dans Marie-Claire Midi-Pyrénées, un dossier sur 30 décideurs de Midi-Pyrénées ?
C'est un dossier que nous réalisons depuis la création du titre il y a 20 ans. Il permet aux acteurs économiques, aussi bien institutionnels que privés, de faire l'analyse de l'année écoulée et de formuler leurs vœux pour 2010. On observe un renouvellement de 50% et un désir de positiver en ce début d'exercice.

Comment Marie-Claire a-t-il traversé l'année 2009 ?
Plutôt bien puisque nous n'accusons une baisse que de 2% pour un chiffre d'affaires de 450 000 € et une diffusion de 28 000 exemplaires pour 23 000 vendus. L'évolution est, du reste, stable depuis longtemps avec des annonceurs toujours intéressés par notre titre. Nous allons, par ailleurs, lancé un nouveau format de Marie-Claire en 2010, le travel size, ce qui devrait nous permettre d'ouvrir une nouvelle audience.

Plus généralement quel bilan tirez-vous du dernier exercice concernant Intelligence Média ?
La société, qui réalise 3,5 millions d'euros de CA pour 15 salariés, se porte bien même si nous déplorons une baisse de chiffre d'affaires de 4%, principalement liée aux difficultés rencontrées par L'Usine Nouvelle qui accuse une diminution de 40%. Les autres titres pour lesquels nous sommes régisseurs, LSA, Néo-restauration ou L'Express s'en sont bien sortis grâce à une plus grande inventivité sur les couvertures.

Quelles sont les perspectives pour 2010 ?
Elle devrait être dans la continuité de 2009 côté chiffres. Nous avons, en revanche, de nombreux projets de développement. Nous sommes notamment en pourparlers pour récupérer des régies publicités. Nous avons également l'intention de créer des produits presse et de développer notre activité sur Internet, pour laquelle deux personnes vont d'ailleurs être embauchées. La tendance est clairement de passer la vitesse supérieure. Nous sentons que c'est le moment.

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