Le TFC prévoit une baisse de 10% de son budget la saison prochaine

Le président du Toulouse Football Club (TFC), Olivier Sadran, a annoncé à l'occasion de ses vœux le jeudi 21 janvier, une diminution probable, de l'ordre de 10%, du budget de fonctionnement du club. Une décision imposée par une conjoncture morose, particulièrement en termes de merchandising, publicité et fréquentation.Même le sport n'a pas été épargné par la crise. C'est du moins le sentiment général qui prédominait, le 21 janvier, dans les couloirs du Stadium à l'occasion de la traditionnelle cérémonie de vœux à laquelle Olivier Sadran avait convié la presse.

Le président du Toulouse Football Club (TFC), Olivier Sadran, a annoncé à l'occasion de ses vœux le jeudi 21 janvier, une diminution probable, de l'ordre de 10%, du budget de fonctionnement du club. Une décision imposée par une conjoncture morose, particulièrement en termes de merchandising, publicité et fréquentation.

Même le sport n'a pas été épargné par la crise. C'est du moins le sentiment général qui prédominait, le 21 janvier, dans les couloirs du Stadium à l'occasion de la traditionnelle cérémonie de vœux à laquelle Olivier Sadran avait convié la presse. Les motifs de satisfaction existaient pourtant bel et bien pour le président du Toulouse Football Club (TFC) : « L'année 2009 a été globalement positive, couronnée par une qualification européenne en juin dernier. Nous poursuivons notre cursus de formation et assurons l'emprise du club en Ligue 1 au point de se rapprocher du record de pérennité dans l'élite. »

Si le bilan sportif est positif, à l'exception d'une délicate fin d'année 2009, il en va autrement pour le bilan économique : « Nous avons réussi à présenter un bilan positif à l'issue de la saison 2008-2009, grâce à la vente d'Achille Emana alors que nous étions déficitaires sur un plan recettes et revenus, a-t-il reconnu. Nous poursuivons le recouvrement du déficit lié à la 17e place de la saison précédente. Mais nous subissons une restriction budgétaire conséquente en matière de marketing imputable à la crise économique, qui touche principalement ce secteur ainsi que la publicité. »

Dans le détail, le président du TFC, qui dirige également la société Newrest (407,8 M€ en 2008), a admis une baisse de la fréquentation, de l'ordre de 10%. Avec à peine la moitié du stade rempli, le club souffre toujours d'un déficit de popularité en dépit des efforts déployés par la nouvelle direction depuis la reprise du club en 2001. Une désaffection qu'Olivier Sadran relativise : « Personne n'est épargné par la baisse du pouvoir d'achat qui touche les gens, y compris le Stade Toulousain. On assiste à un déclin général, dans le sport mais aussi dans les concerts qui sont de plus en plus souvent annulés faute d'un nombre suffisant de tickets vendus. »

Interrogé sur la cherté des places, il a réfuté cet argument : « Je rappelle, en premier lieu, que nous sommes le 18e club de Ligue 1 en termes de tarifs pour les abonnés. Je note ensuite que la réduction des prix, que nous avons déjà expérimentée, ne change rien. J'en veux pour preuve le match dédié à Brice Taton, ce jeune supporteur mort dans des conditions dramatiques à Belgrade, où le public était invité à donner ce qu'il voulait pour accéder au stade. »

Le merchandising ne se portant guère mieux, même si un nouveau maillot va être lancé la saison prochaine, c'est du coup l'ensemble des ressources qui pose problème. D'autant qu'il n'y a, semble-t-il, rien à espérer du côté du mercato : « Celui-ci est très pauvre en valeur, et ce sera encore le cas l'été prochain, principalement à cause de la crise traversée par les clubs anglais qui, peinant pour rembourser leurs dettes, n'achètent plus de joueurs. La question des droits télés, qui vont être renouvelés dans 2 ans, apparaît dès lors cruciale. »

« On voit bien que l'audience des télés à péage, dont il faudra éclaircir le statut juridique, augmente alors que la fréquentation dans les stades baisse. Il est clair que si de 600 millions les droits télés chutaient à 400, ce serait dur pour nous. » En attendant cette échéance, l'avenir proche est plutôt à la restriction avec une baisse du budget, en 2009 de 40 millions d'euros en 2009, annoncé de 10% pour la saison prochaine. Une simple péripétie pour Olivier Sadran qui a réitéré sa volonté de poursuivre l'aventure avec le TFC : « J'ai toujours la flamme même si les dernières années m'ont enlevé beaucoup de naïveté. »

En savoir plus :
- www.tfc.info

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