Midi-Pyrénées et Toulouse présentes au Salon de l'immobilier d'entreprise (SIMI)

Un stand commun rassemblera, sous la bannière de Toulouse Métropole, la Communauté Urbaine du Grand Toulouse et les communautés d'agglomération du Sicoval et du Muretain ainsi que la Région Midi-Pyrénées au Salon de l'immobilier d'entreprise, les 2, 3 et 4 décembre au Palais des Congrès de Paris. Une édition placée sous le signe de la récession, excepté pour la région toulousaine d'après une étude réalisée par BNP Paribas. Pour la troisième année, les principaux acteurs du développement économique toulousain font cause commune lors du Salon de l'immobilier d'entreprise à Paris.

Un stand commun rassemblera, sous la bannière de Toulouse Métropole, la Communauté Urbaine du Grand Toulouse et les communautés d'agglomération du Sicoval et du Muretain ainsi que la Région Midi-Pyrénées au Salon de l'immobilier d'entreprise, les 2, 3 et 4 décembre au Palais des Congrès de Paris. Une édition placée sous le signe de la récession, excepté pour la région toulousaine d'après une étude réalisée par BNP Paribas.

Pour la troisième année, les principaux acteurs du développement économique toulousain font cause commune lors du Salon de l'immobilier d'entreprise à Paris. C'est en effet sous la bannière « Toulouse Métropole » que les 3 communautés du Grand Toulouse, du Sicoval et du Muretain vont se présenter auprès des professionnels et utilisateurs de l'immobilier d'entreprise. Une initiative initiée par la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse (CCIT) à laquelle s'est joint, pour la première fois, la Région Midi-Pyrénées.

« C'est idéal pour assurer la promotion du territoire toulousain, argumente Thierry Dumas, 1er vice-président de la CCIT et coordinateur de l'ensemble. Toulouse Métropole participe au SIMI pour valoriser les atouts de la grande agglomération et présenter les nouvelles opportunités d'implantation aux investisseurs français. La présence de la Région est une excellente nouvelle tant on sait que Toulouse ne pourra se développer, à l'échelon européen, dans un territoire « désertique ». Leurs intérêts sont véritablement convergents. »

Une opinion partagée par la présidente de l'Observatoire Toulousain de l'Immobilier d'Entreprise (OTIE) : « Le Simi est une vitrine où les investisseurs désireux d'acheter et construire des immeubles viennent mesurer les potentialités des villes, rappelle Michèle Bellan. Nous devons y donner l'image d'une ville dynamique. Nous avons encore du travail à faire par rapport à d'autres, comme par exemple Lyon qui a eu la volonté d'attirer les entreprises et d'organiser l'immobilier d'entreprise. » Un retard qu'elle attribue pour partie à la jeunesse de la communauté du Grand Toulouse : « Il a longtemps été difficile d'établir une politique globale, notamment en termes de dessertes en commun, avec des communautés urbaines qui ne poursuivaient pas les mêmes objectifs », observe-t-elle.

Le salon s'inscrit dans un contexte général marqué par une baisse significative des commercialisations sur les principaux marchés, à l'exception de Toulouse, selon l'étude réalisée par BNP Paribas. Avec près de 100 000 m2 de transactions au 30 septembre 2009, le marché local s'est très bien maintenu, principalement grâce à de grosses transactions conclues par Pôle Emploi, Groupama ou Airbus : « Les chiffres publiés sont très encourageants au vu de la morosité ambiante, se félicite Thierry Dumas. On observe, néanmoins, une demande plutôt endogène, ce qui démontre une bonne santé des entreprises déjà installées mais une difficulté à attirer des activités extérieures ».

Une faiblesse que ce salon a précisément vocation à pallier : « L'intérêt du Simi est justement de se faire connaître et de nouer des contacts avec des investisseurs extérieurs, souligne Michèle Bellan. Toulouse n'a, par ailleurs, jamais su véritablement se vendre, se reposant sur l'aéronautique et sa qualité de vie. Il faut désormais arrêter d'avoir une mentalité « d'enfant gâté » et commencer à comprendre l'importance de bien figurer dans ce genre de salon professionnel même si l'on n'y signe pas forcément de vente ».

Un changement de mentalité d'autant plus urgent que l'embellie mérite d'être nuancée par le nombre de m2 en stock qu'il sera difficile à écouler à court terme : « 100 000 m2 de bureaux neufs vont être livrés en 2010. C'est une excellente nouvelle car on va enfin pouvoir répondre à la demande du neuf. Le stock dit de seconde main, aujourd'hui de185 000 m2, est en revanche véritablement problématique, analyse la présidente de l'OTIE. 20% de ce stock est déjà obsolète. Avec l'arrivée du neuf, mais aussi la mise en place de nouvelles règles environnementales, je crains que ce pourcentage ne progresse ».

En savoir plus:
-https://salons.groupemoniteur.fr/simi

En photo: Thierry Dumas, 1er vice-président de la CCIT (crédit photo D. Bécus)

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