Ce 21 octobre marquait "la mise en orbite des deux premiers satellites de ce qui constituera à terme la constellation Galileo", comme l'explique le directeur du Cnes, Thierry Duquesne. Le concurrent du GPS américain comptera à terme 18 satellites. "Ce n'est que le démarrage de ce projet mais c'est également l'aboutissement d'une décision prise en 2003 et de 6 ans de travail depuis le début du projet en 2005", poursuit Thierry Duquesne.
Une date importante pour le Cnes et pour Toulouse mais aussi pour l'Europe qui attendait depuis longtemps un système civil de positionnement de haute précision indépendant. Galileo doit offrir des services de positionnement plus fiables et plus précis que le GPS aujourd'hui. Deux autres satellites seront lancés en milieu d'année prochaine.
Cette première est couplée au premier lancement de Soyouz depuis Kourou en Guyanne. "La base française sera équipée de toute la gamme des lanceurs", indique le directeur du Cnes. Ariane, dédiée aux satellites de gros calibre, est en effet complétée par Soyouz, lanceur de satellites moyens. Le lanceur européen Vega, spécialisé dans les petits satellites, suivra en 2012.
De nombreux enfants étaient présents dans la salle Imax de la Cité de l'Espace où était retransmis le lancement.
Paul Périé
En photo : la salle Imax de la Cité de l'Espace (Rémi Benoit)
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