Commissariat à l'énergie atomique, les chercheurs s'installent à Toulouse

Le commissariat à l'énergie atomique s'implante à Toulouse. Une dizaine de chercheurs du CEA Tech, créé en janvier dernier, est déjà sur place. L'équipe est pour l'instant logée dans les locaux de l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (Onera). A terme, elle devrait être installée sur le site de Montaudran Aerospace, avec 70 à 100 salariés. La plateforme sera spécialisée dans les questions d'énergie, l'électronique de puissance, les technologies logicielles et la santé.
Le CEA Tech sera spécialisé dans la santé, les questions d'énergie, l'électronique de puissance et les technologies logicielles.

Le Commissariat à l'énergie atomique est spécialisé dans les domaines de l'énergie, de la défense, des technologies de l'information, des sciences de la vie et de la santé. Son installation en Midi-Pyrénées a pour but d'apporter localement les savoir-faire du CEA en matière de haute-technologie et de transfert vers le milieu industriel.

En attendant la décision du lieu où le CEA Tech sera implanté, c'est dans un étage de l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (Onera), de l'autre côté du périphérique qui borde le site Montaudran Aerospace, qu'une équipe d'une dizaine de chercheurs est déjà installée afin de mettre en place les premiers projets. Le responsable du CEA Tech est Nicolas Sillon, ex-responsable de la section d'intégration 3D du Laboratoire d'électronique et de technologie de l'information du CEA.

« Le CEA Tech devrait être installé sur le site de Montaudran Aerospace, mais rien n'est encore fait. Le CEA doit gérer trois autres sites (Bordeaux, Nantes et Metz) comme celui de Toulouse et nous sommes en avance. Nous attendons donc que toutes les plateformes soient au même niveau pour poursuivre le projet », explique Thierry Alcouffe, directeur de la mission enseignement supérieur et recherche (MESR) du conseil régional.

La plateforme toulousaine aura quatre spécificités dont trois sont d'ores et déjà opérationnelles : les questions d'énergie et de stockage d'électricité, l'électronique de puissance, des micros et nanotechnologies, et les technologies logicielles. La quatrième concerne le domaine de la santé. Elle pourrait être opérationnelle en 2014. Ces domaines sont propres au site toulousain et ont été choisis pour renforcer des dynamiques locales. « On ne refait pas à Toulouse ce qui se fait ailleurs », ajoute Thierry Alcouffe.

D'ici 4 à 5 ans, la plateforme devrait mobiliser de 70 à 100 chercheurs, stagiaires ou encore doctorants. Les premiers arrivants ont été mutés mais les prochains devraient être recrutés localement. « Il faut un apport de projets, car plus il y en a, plus il y aura d'équipes et donc de personnes recrutées ou transférées d'autres sites», précise Thierry Alcouffe.

L'installation de cette plateforme représente un coût de 9,5 millions d'euros. Il est financé dans le cadre du contrat de projets Etat-Région (CPER 2007-2013). L'état et la région participent à hauteur d'1 million chacun, le CEA finance 500 000 euros, et le Feder, 7 millions d'euros.

Pauline Frot
©Crédit : P.Avavian/CEA Grenoble

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