La compétition a été rude, mais c'est finalement à Toulouse que se tiendra le 30e congrès mondial des astronautes. La Ville rose ne manquait pas d'atouts. Avec sa région, elle réunit près de 12 000 personnes dans la filière spatiale, soit 25 % du secteur européen. "Toulouse est un peu le miroir de l'espace dans le monde", affirme l'ancien astronaute Michel Tognini, représentant la France à l'association des Space Explorers (ASE).
La France accueillera pour la deuxième fois ce congrès. La première remonte à 1985, lorsque vingt astronautes s'étaient réunis à Cernay-la-Ville, près de Paris.
"Notre association a été créée dans un contexte difficile de guerre froide, rappelle Dorin Prunariu, astronaute roumain, président de l'ASE Europe. Tous ceux qui ont volé savent que la Terre est la seule maison que nous avons. Cette planète doit être protégée pour nous et les générations futures. L'éducation est le but principal de notre association. À Toulouse, nous discuterons de ce que nous pouvons faire pour l'espace et l'humanité."
20 ans de la Cité de l'espace
L'ASE, qui réunit près de 400 des 546 astronautes vivants, compte en réunir une centaine à Toulouse pour cet événement. Celui-ci coïncidera d'ailleurs avec le retour de l'astronaute Thomas Pesquet de son séjour dans la station spatiale internationale et avec les 20 ans de la Cité de l'espace, qui accueillera l'événement à Toulouse.
Le programme du congrès reste à définir, mais les astronautes discuteront de la sécurité des vols spatiaux, des futures missions sur Mars, la Lune et les astéroïdes. Des rencontres seront organisées avec des scolaires, des étudiants et le grand public pour présenter "les progrès de l'exploration spatiale, prôner la collaboration internationale et promouvoir les bénéfices de cette exploration auprès de tous les publics".
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