La ville de Rodez et son piton rocheux, reste l'une des places préférées des candidats à l'achat immobilier dans l'Aveyron. Mais le département pâtit de son enclavement et d'un faible développement économique. « Notre marché reste un micro marché », résume Nicolas Soumillac de l'agence Century 21 à Rodez. En Aveyron, en effet les prix moyens de vente enregistrés par les notaires en 2011, s'affichent à 135 000 €, bien en dessous du Tarn, du Tarn-et-Garonne et du Lot limitrophes, qui affichent tous des paniers moyens supérieurs à 150 000 €.
"Une baisse du volume des ventes"
Pour 2012, les professionnels manquent de visibilité, « nous avons déjà enregistré une baisse du volume des ventes et vu des acquéreurs pénalisés par la disparition du PTZ », décrit Jacques Mouly, de l'agence ICI Rodez, également vice-président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) et membre de l'Association des mandats exclusifs des professionnels de l'immobilier (Amepi). A Rodez, la demande phare concerne des T2 et des T3 aux alentours de 1600 €/m2. Quant aux biens d'exception situés en cœur de ville, ils sont rares et se vendent donc vite et bien, jusqu'à 2000 €/m2. Le marché des vieilles pierres n'est pas des plus dynamiques dans le secteur, « les acheteurs préfèrent le Quercy plus au nord, quant à la région de Millau, l'effet Viaduc qui avait un temps dopé le marché, est bien retombé, » analyse Jacques Mouly.
Béatrice Girard
© Photo Remi Benoit
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