Toulouse : les prix des locations restent stables, ceux des biens à vendre continuent d'augmenter

Dans la région et le département de Haute-Garonne, les prix à la location sont restés stables selon l'indice Clameur, l'observatoire de références locatives du marché privé. Les T1 et T1 bis sont les plus difficiles à louer en raison d'une offre importante à Toulouse et dans l'agglomération. Le marché de l'achat se porte bien avec une augmentation de volume de transactions de 11%.
Les T1 et les T1 bis sont les biens les plus difficiles à louer

9,90 € le m2 en moyenne en Midi-Pyrénées et 11,10 € le m2 en Haute-Garonne. Ce sont les prix moyens de la location, révélés par le dernier indice Clameur : l'observatoire de références locatives du marché privé. Pour Janine Redon, la présidente de l'Union des syndicats de l'immobilier de Midi-Pyrénées (Unis), « ces prix restent relativement stables mais les locataires sont de plus en plus exigeants, attentifs à la proximité des moyens de transports et au verdict des diagnostics de performance énergétiques (DPE). »

Selon une enquête réalisée par le syndicat sur un panel de plus de 3.000 futurs locataires, ce sont les T1 et les T1 bis qui on le plus de mal à trouver preneurs.
Un constat partagé par les professionnels du réseau Fnaim. « L'offre de locations est telle à Toulouse et dans l'agglomération que le neuf se loue en priorité et les propriétaires d'appartements anciens n'ont souvent d'autre choix que de rénover leurs biens pour répondre aux attentes des locataires, » observe Emmanuelle Lassalle-Michel, la présidente de la Fnaim 31.

+ 5% dans l'ancien

Côté marché de l'achat, l'année 2011 s'est définitivement terminée à la hausse avec une augmentation moyenne de 5% des prix, tous types de biens confondus, constatée à Toulouse, selon les données enregistrées par la Chambre des notaires.

Comme toujours, ce chiffre cache des sorts bien différents. « Nous avons enregistré des performances remarquables pour l'hyper-centre, où le prix moyen de l'ancien est équivalent au prix du neuf à 3.500 €/m2 », observe Me Philippe Pailhès, expert immobilier à la chambre des notaires. A l'opposé, le Mirail a enregistré une baisse de 4 %, « mais il ne faut y voir que les effets du GPV (grand projet de ville), mené par la municipalité en collaboration avec les bailleurs sociaux ; il favorise l'accession à prix maitrisés. Désormais, le prix moyen oscille dans ces quartiers entre 1.400 et 1.600 €/m2. »

Globalement, le marché est resté de bonne facture à Toulouse, avec une augmentation de 11 % du volume de transactions. Seul le segment des terrains à vendre était en baisse, pénalisé par une offre de lotissements qui a bien du mal à se reconstituer à Toulouse et dans les premières couronnes.

Béatrice Girard

© photo Rémi Benoit

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