Immobilier de bureaux : 2013 démarre mal, mais les acteurs du marché restent optimistes

L'OTIE comptabilise 21 369 m2 de bureaux commercialisés au 1er trimestre, et décrit un marché assez moyen. Il reste cependant optimiste pour la suite.
Immeuble Green Park à Colomiers

Avec 21 369 m2 de bureaux commercialisés au premier trimestre, l'activité accuse une sérieuse baisse (- 25% par rapport à début 2012) mais le phénomène n'inquiète pas trop les acteurs du marché pour l'instant. "Cette baisse n'est pas très significative car nous avons d'importantes transactions à venir aux deuxième et troisième trimestres", relativise Pascale Cieutat, la directrice de l'OTIE. En effet, une importante opération en compte propre de 20.000 m2 est sur le point de se concrétiser dans l'ouest toulousain. Elle suffirait, à elle seule, à faire basculer les chiffres, vers une bonne année.

Pour l'heure, ce sont surtout les opérations de plus de 1.000 m2 qui font défaut, avec seulement trois transactions significatives en volume enregistrées. Il s'agit de 4.200 m2 pour Thales à Basso-Cambo, 1.750 m2 pour Arcadis à Labège et 1.700 m2 pour EADS à Blagnac. Pour le reste, ce sont surtout les transactions entre 100 et 250 m2 qui ont maintenu le marché. En tout, la surface moyenne des transactions réalisées est de 375 m2. Les stocks immédiatement disponibles restent stables à 199.700 m2 et ce malgré une hausse des commercialisations en neuf (72.300 m2 au premier trimestre 2013 contre 70.900 m2 au 4e trimestre 2012). "La raison est simple, les transactions enregistrées dans le neuf se font quasiment exclusivement sur des bâtiments en cours de construction comme à Balma et Basso-Cambo", explique Pascale Cieutat.

Les investisseurs répondent présents
Ces trois derniers mois, c'est le secteur de Labège qui a été le plus dynamique avec 5.620 m2 commercialisés, suivi par Basso-Cambo (4.845 m2), Compans Caffarelli et le centre-ville (3.166 m2), puis Blagnac (1.999 m2). Néanmoins, le secteur de Labège dispose aujourd'hui d'une offre de bâtiments de 2.000 à 3.000 m2 obsolètes car nécessitant des réhabilitations importantes et qui peinent à trouver preneurs. "Certains propriétaires se posent la question de vendre ou pas avant l'arrivée du métro", décrit la spécialiste.

Autre signe positif en ce début d'année : la vente à investisseurs affiche de bons résultats avec six transactions enregistrées pour un montant de plus de 40 M€ à des taux moyens entre 7 et 7,50 %. Les prix, quant à eux, restent parfaitement stables dans le neuf entre 135 et 140 €/m2.

Béatrice Girard
© photo DR

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