Le constat est général : depuis le début de l'année, investisseurs et acheteurs directs boudent les achats dans le neuf. Face à la situation, le promoteur toulousain Nexity a décidé de réagir vite en mettant en place plusieurs garanties susceptibles de déclencher l'acte d'achat. « Dans notre contrat, nous garantissons désormais à nos clients une revente de leur bien au même prix dans les sept ans, sous peine de leur rembourser la différence. C'est un moyen de les décider à s'engager », décrit Jean Pène, le directeur général promotion pour la région Midi-Pyrénées.

Autre cible : les investisseurs, auxquels Nexity garantit un locataire dans les murs, au plus tard 30 jours après la livraison du bien. Si l'engagement n'est pas tenu, le promoteur s'engage à régler le loyer pendant six mois.

Enfin, Nexity fait aussi en sorte de favoriser les primo-accédants, « c'est une clientèle historique chez nous, mais nous faisons aujourd'hui un effort particulier à leur égard en étant vigilants sur les coûts de construction et en travaillant sur la compacité des logements », indique Jean Pène. Pour résoudre les problèmes de solvabilité des jeunes acquéreurs, Nexity a pris le parti de réduire les surfaces non utiles dans ses derniers programmes. Une astuce qui lui permet d'afficher des prix maîtrisés à la sortie.

Une opération de 45 logements quartier Bagatelle

En 2012, Nexity prévoit la mise en commercialisation de 250 logements dans la région. Il vient notamment de lancer une opération de 45 logements situés dans le périmètre de la zone Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine) du quartier toulousain de Bagatelle. La résidence Éveil compte ainsi 45 logements vendus avec une TVA à 7 %, donc destinés à des primo-accédants en fonction de leurs revenus. Il faut compter moins de 100 000 € pour un T2 et jusqu'à 180 000 € pour des T4, et des T5. « Nous sommes fiers de ce programme qui voit le jour dans le cadre du GPV (Grand projet de ville), car il montre la capacité des promoteurs privés à intervenir dans le renouvellement de quartiers sensibles », détaille Jean Pène.

Béatrice Girard

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