« Nous constatons une baisse des ventes de logements neufs à Toulouse de l'ordre de 20 % et de 18,5 % dans l'aire urbaine sur les trois premiers trimestres de 2011 », indique Alexandra François-Cuxac la présidente de l'Observer. Pour le seul troisième trimestre, la baisse est encore plus significative : -35 % sur le marché des particuliers à Toulouse. « Mais il n'est pas raisonnable de faire des comparaisons sur une si courte période, estime-t-elle. D'autant que la région toulousaine reste la plus dynamique en termes de volume après l'Ile-de-France, loin devant les autres métropoles régionales. Certes nous subissons la crise, mais moins qu'ailleurs » indique-t-elle.
Échaudés par le coup de rabot fiscal annoncé et des prix toujours orientés à la hausse ces derniers mois, les investisseurs manquent quand même à l'appel (-20 %). En effet si les prix moyens/m2 restent stables par rapport au dernier trimestre (3.664 € parking compris à Toulouse et 3.552 € dans l'aire urbaine), ils avaient augmenté de 2 % sur les trois premiers trimestres de l'année.
Pour l'heure, ce sont les ventes en blocs (essentiellement à des bailleurs sociaux) qui compensent la baisse, elles ont plus que doublé au cours des trois premiers trimestres de 2011 par rapport à 2010. Dans ce contexte, les stocks sont en hausse, « ils ont augmenté de 40 % entre le 3e trimestre 2010 et le 3e trimestre 2011, mais les taux moyens d'écoulement restent bons », estime Alexandra François-Cuxac. Ils sont actuellement de 10,5 mois à Toulouse et de 11,5 mois dans l'aire urbaine, tous types de logements confondus.
Béatrice Girard
© Rémi Benoit
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