"Avec 2 089 places dont 639 réservées à l'hébergement d'urgence en Haute-Garonne, nous ne gérons pas la mise à l'abri au thermomètre, nos capacités d'accueil ont augmenté de 46 % en deux ans et le dispositif fonctionne toute l'année", a annoncé le préfet Pascal Mailhos. Cet hiver en cas de grand froid, il sera renforcé avec 72 places complémentaires et jusqu'à 132 places en cas de froid intense. Par ailleurs, le dispositif hôtelier est sollicité pour mettre à l'abri après un examen au cas par cas, les personnes les plus fragiles. "Je suis aussi en train d'identifier d'autres locaux vacants au sein du patrimoine de l'État, des bailleurs ou des grandes entreprises publiques", a-t-il indiqué.
Pour les salariés de la veille sociale, "c'est mieux, mais cela reste insuffisant, car nous assistons à un regain de demandes auprès du 115. Rien qu'à Toulouse nous avons en ce moment 250 personnes à la rue et sans solution d'hébergement avec un taux de réponse négative au 115 de 95 %", évalue Jean-Louis Thenail, le président de la fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS). Selon eux, au moins 200 personnes supplémentaires dont des familles avec enfants, sont aussi dans la rue, logés dans des squatts comme au Ramier.
Pour alerter face à ces situations, les salariés du 115 ont décidé de faire grève hier après-midi pendant 4 heures, ils espèrent ainsi provoquer une nouvelle rencontre avec les services de l'État.
Béatrice Girard
© photo Rémi Benoit
La fonderie SAM dans l'Aveyron classée site industriel clés en main, ce que cela signifie
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !