Faut-il y voir un effet de la crise ? L'évolution des loyers a en tout cas été mesurée l'année dernière, alors même que l'indice de référence des loyers (IRL) a progressé de 0,47 %. Tout au long de l'année 2014, "les locations nouvelles ont présenté des loyers plus modérés tandis que, sur les baux en cours, l'application de l'indice IRL n'a pas été effectuée", souligne Century 21 dans son étude. Pour le réseau, aucun doute, les bailleurs ont privilégié la solvabilité de leurs locataires plutôt que la rentabilité de leur investissement.
Cette baisse ne s'est cependant pas appliquée de la même façon selon les métropoles. La baisse la plus significative a concerné Rennes et son agglomération, avec notamment près de 20 % de baisse sur les loyers des deux et trois pièces. À Strasbourg, la baisse concerne les studios (- 8,5 %) mais, pour les autres surfaces, le marché s'est maintenu.
À Marseille, les loyers des deux et quatre pièces ont baissé de 2,7 et 3,5 %. À Toulouse, la baisse ne concerne que les petites surfaces ( -2 % sur les studios et T1) avec un loyer moyen à 384 euros au lieu de 391 euros mais, sur les autres surfaces, le marché a été parfaitement stable. Enfin, Bordeaux est la seule agglomération de province qui affiche des loyers en hausse, toutes surfaces confondues !
Ce baromètre apporte par ailleurs un éclairage intéressant sur le profil des nouveaux propriétaires bailleurs.
"Contrairement aux idées reçues, ce sont majoritairement les employés, les ouvriers, les cadres moyens et les retraités qui représentent ensemble plus de 60 % du marché", indique Century 21.
Le réseau immobilier pointe par ailleurs que "les cadres supérieurs et les professions libérales ont déserté ce marché entre 2012 et 2014 et leur proportion parmi les nouveaux acquéreurs n'est plus que de 11,7 %".
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