L'immobilier dans le Gers : prix stables mais budgets en hausse

Le département attire de nouveau les Toulousains en quête d'espaces et les étrangers à la recherche de vieilles pierres. Mais les prix ne flambent pas pour autant !
Auch

La campagne à portée de Toulouse... Voilà comment les adeptes du Gers qualifient ce territoire. Pourtant le département avait beaucoup souffert de la crise en 2009-2010, avec un départ massif des étrangers, et des cadres du secteur aéronautique.
Tout cela ne semble plus qu'un mauvais souvenir. « Nous avons même constaté une légère hausse des ventes moyennes qui s'affichent désormais à 170000 € », constate Axel Cauquil, le directeur régional de l'agence Square Habitat qui dispose d'une vingtaine d'agences dans le département. En réalité, les acheteurs avec des budgets autour de 300 000 € sont de retour. Dans l'est du département notamment, près de l'Isle- Jourdain, ce sont surtout des Toulousains qui occupent le marché. Ils sont cadres et techniciens aéronautiques, travaillent dans l'agglomération toulousaine... et habitent le Gers.
Autres acteurs présents sur le marché : des Hollandais et des Anglais, à la recherche de vieilles pierres à restaurer. « Ils veulent habiter dans des secteurs très identifiés autour de Lectoure et Condom, et scrutent des biens aux alentours des 250 000 €, » explique le spécialiste. Enfin, et c'est assez nouveau, le secteur de Nogaro, trouve désormais un intérêt aux yeux des acheteurs. « C'est l'effet autoroute Pau-Bordeaux, ouverte il y a quelques mois, nous voyons beaucoup d'acheteurs à la recherche de résidence principale avec des petits budgets entre 100 et 150 000 € ».

Béatrice Girard

Photo Rémi Benoit

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