Le constructeur toulousain GA n'est plus à vendre et ses résultats sont en hausse de 9%

Le groupe de construction GA n'est plus à vendre. Tous les voyants sont au vert pour le constructeur toulousain qui affiche à fin 2012 un chiffre d'affaires de l'ordre de 210 M€, en progression de 9 % avec un résultat net de 15 M€. Plusieurs chantiers d'envergure ont dopé l'activité ces deux dernières années, notamment à Gennevilliers.
Samir Risk, président de GA

"Malgré un contexte difficile, investisseurs et opérateurs ont fait confiance à GA et plusieurs chantiers d'envergure ont dopé notre activité ces deux dernières années : c'est le cas notamment des 87 000 m2 que nous avons construits dans un délai démentiel pour AG Réal Estate à Gennevilliers. Tout cela explique nos très bons résultats," décrit Samir Risk le président de GA.

Dans ce contexte favorable pour l'entreprise, les discussions qui étaient engagées depuis plusieurs mois avec LBO France, intéressé par le groupe de construction, n'ont finalement pas abouti.

"C'est ainsi. Nous continuons nos projets de développement avec Perella qui nous soutient totalement", indique Samir Risk. Depuis 2007, en effet les salariés de GA détiennent 40 % du capital de l'entreprise aux côtés du fonds d'investissement dédié à l'immobilier Perella Weinberg, Real Estate Fund I (PWREF)
Le groupe indique d'ailleurs la finalisation de plusieurs promesses de ventes sur des opérations de promotion en région parisienne à St Denis, Gennevilliers et Bobigny ainsi qu'une opération de promotion d'envergure de 40 000 m2 au Bourget du Lac près de Grenoble.

Retour à la normale en 2013
Pour 2013, GA table sur un retour à la normale avec un chiffre d'affaires de l'ordre de 150 à 160 M€. Il prévoit aussi, grâce à une situation financière stable, d'investir 6 M€ d'ici 2015 pour moderniser et agrandir son usine de composants bétons en Normandie.

Concernant le marché immobilier de bureaux à Toulouse, Samir Risk, décrit une "situation toujours tendue. Nous venons de livrer clés en mains le bâtiment pour Air Cost Control dans le Gers et ne démarrons pas de nouveaux chantier pour l'heure." Place Nord à Borderouge, la commercialisation de la première tranche d'un programme de 10 000 m2 en trois bâtiments, a néanmoins bien avancé et les travaux devraient démarrer dès le mois de mai.

Béatrice Girard

© Rémi Benoit

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