Le rêve de la maison individuelle reste d'actualité pour les familles et ce segment ne semble pas avoir beaucoup souffert de la crise. « Nous sommes certainement le secteur qui s'est le mieux maintenu avec des prix qui restent constants depuis trois ans autour de 100.000 € le lot moyen. À côté de ça, la demande ne faiblit pas et les acquéreurs, pour l'heure, continuent d'être financés », décrit François Rieussec, le directeur du Syndicat national des aménageurs lotisseurs (Snal).
Ce qui pose problème au syndicat, ce sont les prescriptions du schéma de cohérence territoriale (Scot), qui prévoie de fortes restrictions sur les révisions de PLU et limitent l'ouverture de nouvelles zones urbaines dans les communes de l'aire urbaine. « En effet, ce schéma prévoit de densifier les constructions et de ralentir la production de maisons individuelles qui ne représenteraient plus que 15 % du marché contre 45 % aujourd'hui », détaille-t-il.
À ce jour, le Snal dit avoir constaté une baisse de 5 % des terrains autorisés. « Nous avons vu notre activité diminuer dans les deux premières couronnes au bénéfice des 3e et 4e couronnes, et cette tendance pousse les classes moyennes avec enfants à s'éloigner. »
Béatrice Girard
© photo Rémi Benoit
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