Près de 250 professionnels de la construction (constructeurs, architectes, maîtres d'ouvrages publics ou privés, bureaux d'études...) ont répondu présents à l'invitation de la DREAL. "L'objectif de cette journée, était de communiquer sur la qualité constatée sur les chantiers dans la région, le respect des règles de construction, les performances thermiques", décrit Jocelyne Blaser, la directrice de la cellule économique régionale de la construction à la DREAL. À cette occasion, l'observatoire de la sinistralité a aussi été dévoilé. Il recense les désordres les plus fréquemment constatés sur les chantiers de la région, dans le cadre de la garantie décennale. Verdict ?
"La région Midi-Pyrénées n'est pas très bien classée avec un coût moyen de réparation des désordres qui s'élève à 7.000 € contre 5.000 € au niveau national », résume Jean-Louis d'Esparbès l'expert conseil en BTP et architecte qui a présenté l'étude. Il tient à préciser qu' "en Midi Pyrénées, les désordres du bâtiment sont très spécifiques, liés entre autre à nos particularités géographiques, climatiques et de construction ; mais cela ne veut pas dire que l'on travaille moins bien qu'ailleurs".
En 2011, 60 % des désordres ont ainsi concerné des problèmes de fondations dus essentiellement à des phénomènes de retrait et gonflement de sols argileux et les problèmes de dallages de terre-plein. Viennent ensuite des désordres plus classiques liés aux infiltrations d'eau. Pour lutter contre ces dommages, qui concernent aussi bien les chantiers individuels que collectifs, la DREAL mise donc sur l'information et l'accompagnement des professionnels. En effet, le coût de ces désordres ne laisse personne indifférent et s'élèverait en Midi-Pyrénées à 10 % du chiffre d'affaires de la construction, estimé à 6 ou 7 milliards d'€.
Béatrice Girard
©photo Rémi Benoit
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