Immobilier de bureaux : pourquoi la chute se confirme au deuxième trimestre

Le marché de l'immobilier de bureaux toulousain est le plus faible enregistré depuis ces cinq dernières années avec moins de 24.000m2 commercialisés. Un résultat dû en grande partie au faible nombre de transactions concernant des grandes surfaces.

Le marché de l'immobilier de bureaux toulousain est le plus faible enregistré depuis ces cinq dernières années avec moins de 24.000m2 commercialisés. Un résultat dû en grande partie au faible nombre de transactions concernant des grandes surfaces.

Activité en veille sur le marché de l'immobilier de bureaux ce deuxième trimestre, avec un recul de 38 % des transactions par rapport à la moyenne des cinq dernières années ! Avec à peine 23 496 m2 de transactions enregistrées, le marché est le plus faible depuis 2009. "C'est un mauvais score, reconnaît Pascale Cieutat, la directrice de l'Observatoire toulousain de l'immobilier d'entreprise (OTIE). Nous ne comptabilisons que 44 900 m2 de transactions sur le semestre. Les métropoles lilloise et bordelaise sont devant nous avec respectivement 72 000 et 52 000 m2 commercialisés."

À Toulouse, en six mois, seulement 105 transactions ont été enregistrées contre 126 et 128 les deux années précédentes. L'une des explications est la baisse significative des grandes transactions. "La surface moyenne des transactions enregistrées sur le semestre est de 458 m2", indique Pascale Cieutat. Mais il n'y a eu que 5 transactions entre 250 et 500 m2. Ces surfaces restent pourtant le cœur de cible du marché toulousain.

Labège tire son épingle du jeu

Dans ce marché dégradé, c'est Labège qui s'en sort le mieux, avec 36 % des volumes commercialisés, grâce notamment aux 6.231 m2 clé en main commercialisés pour l'entreprise Berger Levrault. La deuxième et unique transaction supérieure à 3.000 m2 concerne Sopra group à la zone du Perget de Colomiers.

Mécaniquement, les stocks de bureaux remontent et repassent ce trimestre la barre des 200.000 m2. Ils atteignent exactement 208.000 m2 dont 137.300 m2 dans l'ancien et 70.700 m2 dans le neuf avec un taux de vacance qui s'établit à 5 %. C'est toujours du côté de Bordelongue, l'Oncopole, Basso Cambo, la Cépière et Thibaud que le stock immédiat est le plus important (71.000 m2), suivi par le centre-ville (42.000 m2) et le Sud-Est (Montaudran, Palays, Parc du Canal, Ramonville, Labège...) avec 40.000 m2.

Seule touche d'optimisme : le marché de la logistique connaît lui une hausse des transactions (28.521 m2 commercialisés au 2e trimestre contre 22.587 l'année dernière). Le 1er semestre 2013 est même très positif dans ce segment avec 71.900 m2 commercialisés grâce à cinq transactions supérieures à 5.000 m2.

Béatrice Girard
© photo Rémi Benoit

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