Avec près de 31 000 demandes de logement social enregistrées en Haute-Garonne cette année, une augmentation des demandes de mutations de la part des locataires du parc social, et une construction neuve qui marque le pas... Il y urgence pour les bailleurs sociaux à trouver des alternatives.
Pour le GIE Garonne développement (qui regroupe le groupe des Chalets, l'OPH 31 et la SA Gasconne d'HLM du Gers), ce sera la réhabilitation des parcs existants avec 2 048 logements sociaux identifiés dans une soixantaine de résidences. "Nous prévoyons d'investir près de 51 M€ d'ici 2020 dans la réhabilitation de notre patrimoine, ce qui représente un coût de rénovation de 25 à 30 000 € par logement", décrit Jean-Michel Fabre le président du GIE Garonne.

Transformation de l'ancien
Autre axe fort : l'achat de patrimoine privé ancien et sa transformation en logements. À Toulouse la transformation en logements (par le groupe des Chalets) de l'immeuble de 4 500 m2 situé allées de Brienne en sera la première illustration. Ce bâtiment de 9 étages abrite pour l'heure la Chambre d'agriculture et la MSA Midi-Pyrénées. "Nous venons de signer une promesse de vente pour un montant de 9,1 M€ et si nous n'en sommes qu'à la phase d'études, nous prévoyons de conserver ce bâtiment et de le transformer en logements a priori plutôt destinés à des jeunes travailleurs, à partir du R+1 tandis que le rez-de-chaussée et l'entresol resteraient occupés par des bureaux et, entre autres, peut-être par le CAUE 31 (Conseil d'Architecture, d'urbanisme et d'environnement)", décrit Jean-Paul Coltat, le directeur du groupe des Chalets.
Dans un deuxième temps, le projet prévoit en partenariat avec un promoteur privé, la construction d'un autre immeuble de logements sur la parcelle arrière qui dispose aussi de 225 places de parking.

Sur le même thème, l'OPH 31 a déjà racheté un ancien presbytère à Lavalette, un ancien cinéma à Carbonne ( transformé depuis en immeuble de 10 logements et local commercial) des logements étudiants rue des roseaux à Toulouse. Il transformera dès 2015 un immeuble vétuste racheté à un particulier rue Lejeune, en une résidence sociale de 14 appartements pour un investissement de 1,3 M€.

Béatrice Girard

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