"Il y a une différence entre la gestion d'une entreprise en bon père de famille, humaine, proche de ses collaborateurs et une gestion par un fonds d'investissement calée sur les résultats", explique à La Tribune Daniel Benchimol. Mardi 16 janvier, il annonce avoir démissionné de la présidence du conseil de surveillance de Scalian. L'entrepreneur avait fondé en 1989 ce groupe d'ingénierie alors baptisé Eurogiciel. En 2015, Daniel Benchimol cède "une part significative du capital" de l'entreprise au fonds Winch Capital 3 géré par Edmond de Rothschild Investment Partners et quitte la présidence du groupe, Yann Chabanne devenant PDG du groupe.
Aujourd'hui, il part définitivement de l'entreprise. "On ne peut pas copiloter une entreprise quand on n'a pas la même stratégie. En tant que fondateur j'avais une vision à long-terme alors qu'un fonds d'investissement s'engage pour une durée déterminée et vise une rentabilité à court-terme", poursuit-il. Par ailleurs, Daniel Benchimol ajoute que "dans son cercle familial, il n'y avait personne pour prendre sa suite" à la tête de l'entreprise. Il reste en revanche président du cluster Digital Place.
Implanté dans sept pays, Scalian emploie à ce jour plus de 2 000 salariés et affiche un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros.
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