Start-up weekend : 54h chrono pour créer sa start-up à Toulouse

Partir d'une idée et monter son projet d'entreprise, le tout en 54 heures, tel est le défi proposé par le Start-up Weekend Toulouse. Après avoir révélé des sociétés comme Jimmy Fairly ou MyFeelback, l'événement destiné aux étudiants et professionnels revient pour une 4e édition, organisée du 22 au 24 mars à l'INP-ENSEEIHT.

L'initiative, inspirée d'un concept développé aux États-Unis, est orchestrée dans la Ville rose par 54h chrono Toulouse en partenariat avec le PRES-Université de Toulouse via le pôle ECRIN. 54h chrono est une association qui rassemble de "jeunes professionnels aux parcours différents (juridique, finance, marketing), tous motivés par l'entrepreneuriat et sa promotion", comme l'explique Elvire Prochilo, l'une des organisatrices du 4e Start-up Weekend Toulouse.

Travail d'équipe

Organisé sur trois jours, l'événement débute le vendredi soir par la présentation d'une quarantaine d'idées au stade d'embryon. Les participants seront appelés à voter pour établir une sélection de dix à douze idées parmi celles suggérées. Des équipes seront alors formées pour travailler chacune sur une des idées retenues.

Dès le samedi après-midi, les business développeurs bénéficieront d'un coaching de la part de professionnels bénévoles. Le dimanche sera consacré à la préparation de la présentation du projet en soirée devant un jury de 7 experts (professionnels, universitaires), avant un cocktail de clôture à la Cantine Toulouse. Les projets aux plus forts potentiels de développement seront récompensés de "dotation en nature" comme un accompagnement juridique et financier.

Pour la première fois à l'INP-ENSEEIHT
Après trois éditions consécutives à Toulouse Business School, les organisateurs ont souhaité cette année axer davantage leur communication vers les écoles d'ingénieurs. 54h chrono Toulouse s'est associée pour l'organisation de cette édition à N7 Consulting, la junior-entreprise de l'INP-ENSEEIHT. Cette école, "lieu d'excellence scientifique à Toulouse", selon Elvire Prochilo, correspond à une volonté de montrer que "les ingénieurs sont aussi entrepreneurs que les élèves sortis des business schools".

Success Stories
Dans la jeune histoire de l'événement toulousain, on retrouve déjà quelques belles réussites. "Nous avons des résultats sur le Start-up Weekend toulousain, avec des projets qui se pérennisent, qu'ils soient lauréats ou pas", rappelle Elvire Prochilo, qui cite la marque de lunette Jimmy Fairly, vainqueur de la première édition, ou encore MyFeelback, consacrée l'année suivante. D'autres projets non récompensés ont même abouti. C'est le cas de Tonpsy.fr, une plateforme de consultation de psychologues en ligne par vidéoconférence. L'idée a été étudiée pendant le premier Start-up Weekend en 2010. Non retenus parmi les lauréats, les membres de l'équipe sont restés en contact et le projet a abouti en 2012 avec le lancement du site.

Ouvert en priorité aux étudiants issus de tout parcours, le Start-up Weekend s'adresse également aux professionnels désireux de participer à un projet d'entrepreneuriat. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire en ligne. Les organisateurs, qui tablent sur 100 à 120 participants, annoncent déjà une soixantaine d'inscrits.

Vincent Pléven
© DR

En savoir plus :
https://toulouse.startupweekend.org/

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