France Bleu autorisée à émettre à Toulouse

Le CSA a annoncé le 15 février l'attribution d'une fréquence à France Bleu Toulouse. Émettant sur 90,5 FM, la station prend la place du Mouv' et commencera à émettre dès le 23 février.Après plus de six mois d'attente, Radio France vient d'annoncer que le CSA lui avait attribué l'ancienne fréquence du Mouv' sur le 90,5 FM. Dès le 23 février, une équipe de 28 personnes assurera, à l'image du réseau France Bleu en France, 12 h de programmes locaux de 6h à 12h et de 13h30 à 19h.

Le CSA a annoncé le 15 février l'attribution d'une fréquence à France Bleu Toulouse. Émettant sur 90,5 FM, la station prend la place du Mouv' et commencera à émettre dès le 23 février.

Après plus de six mois d'attente, Radio France vient d'annoncer que le CSA lui avait attribué l'ancienne fréquence du Mouv' sur le 90,5 FM. Dès le 23 février, une équipe de 28 personnes assurera, à l'image du réseau France Bleu en France, 12 h de programmes locaux de 6h à 12h et de 13h30 à 19h.

Pour Jean-Luc Hees, le PDG de Radio France, « cette décision permettra aux Toulousains de bénéficier d'une radio de service public de proximité. Avec l'ouverture de cette 43e station du réseau France Bleu, Radio France répond à l'un des engagements inscrits dans son contrat d'objectifs et de moyens, auquel je suis très attaché : offrir l'ensemble de nos services au plus grand nombre d'auditeurs. »

Mais du côté du Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes (SIRTI), la nouvelle a du mal à passer. Le syndicat estimait que la fréquence étant issue du parc privé, elle devait y rester. Ou tout au moins, qu'un appel d'offre en bonne et due forme ait lieu. Mathieu Quétel, son vice-président, se dit « déçu car d'autres radios que France Bleu, comme Radio Nova ou FG DJ Radio, étaient aussi légitimes ». Pour autant, si le SIRTI a perdu cette bataille des ondes, il ne renonce pas pour autant à sa guerre d'usure. Le syndicat envisage de se pourvoir devant le Conseil d'Etat pour rendre public un avis confidentiel que l'instance administrative suprême aurait rendu, et qui compliquerait sérieusement à l'avenir les préemptions de Radio France en déliant le CSA des décisions du ministère de la Culture. Et, pourquoi pas, de faire également aussi appel à la justice européenne « pour que le comportement de la radio d'Etat soit sanctionné. Aujourd'hui, Jean-Luc Hees se comporte vraiment un peu comme le maître du paysage radiophonique français ! » tonne Mathieu Quétel. La menace est d'autant plus sérieuse que le CSA préparerait, selon le Sirti, un appel partiel pour de nouvelles fréquences en région Midi-Pyrénées.

Simon Castéran

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