Une fois n'est pas coutume, "la saison des Grands Interprètes sera placée sous le signe de l'éclectisme avec une programmation articulée autour d'artistes confirmés et de talents moins connus", dévoile la fondatrice et directrice Catherine d'Argoubet. Parmi la quasi vingtaine de concerts proposée, trois récitals de pianos et un de chambre sont à l'affiche, l'occasion de redécouvrir les œuvres majeures du répertoire classique.
Comme l'année dernière, en plus de l'incontournable Halle aux Grains, le festival posera également ses valises à l'auditorium Saint-Pierre des Cuisines pour quatre performances artistiques dont celle envolée de The Mariinsky Academy. Cette volonté d'ouverture se traduit jusque dans la diversité du public visé : "Depuis deux ans, chaque concert est l'occasion de mettre en place des ateliers pédagogiques autour des primaires jusqu'aux étudiants, avance Catherine d'Argoubet. Nous voulons attirer le jeune public."
Fers de lance de la musique classique à Toulouse, les Grands Interprètes semblent toujours autant séduire. "L'exigence est portée sur la qualité et la création d'un environnement propice à l'accompagnement de cette musique en dehors des lieux d'accueil traditionnels", explique une des partenaires de l'événement.
Cette liberté vis-à-vis d'une programmation osée est permise entre autres par le mécénat du cercle des Grands Interprètes créé en 2010. "Cette entente entre mélomanes et entreprises pour soutenir notre engagement et lutter en faveur de la démocratisation d'un musique parfois jugée à tort comme élitiste est essentielle", explique Christelle Nimeskern, responsable de ce partenariat, puisqu'apportant une manne à hauteur de près de 12 % du budget de l'institution. A l'initiative de la création de cette structure, Objectif News accompagne depuis trois ans le cercle des Grands Interprètes.
Jérémy Lacoste
Photo© Rémi Benoit
De l'hydrogène bientôt dans les chaudières ?
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