"Start-up Assembly" : les start-up du numérique ouvrent leurs portes à Toulouse. Interview de Bertrand Serp

Du 12 et 14 juin, le grand public toulousain sera convié à faire connaissance avec les entrepreneurs et start-up du numérique du territoire. La manifestation, baptisée "Start-up Assembly", est relayée par Toulouse Métropole dans le cadre du Festival French Tech, lancé en début de semaine par la secrétaire d'État au numérique Axelle Lemaire. Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge du Numérique, est le porteur du projet French Tech Toulouse. Interview.Comment va se dérouler le Festival French Tech à Toulouse ?
Bertrand Serp

Du 12 et 14 juin, le grand public toulousain sera convié à faire connaissance avec les entrepreneurs et start-up du numérique du territoire. La manifestation, baptisée "Start-up Assembly", est relayée par Toulouse Métropole dans le cadre du Festival French Tech, lancé en début de semaine par la secrétaire d'État au numérique Axelle Lemaire. Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge du Numérique, est le porteur du projet French Tech Toulouse. Interview.

Comment va se dérouler le Festival French Tech à Toulouse ?

Le festival est un événement national. Nous saisissons la balle au bond à Toulouse, et nous allons en profiter pour présenter au grand public les start-up et entrepreneurs du numérique de notre écosystème. "Start-up Assembly" est en fait le nouveau nom des Journées du patrimoine des start-up, c'est un événement indépendant dont nous sommes le relai. Les startups de la French Tech ouvriront leurs portes pour permettre de découvrir leur projet, leur fonctionnement et surtout leur motivation. Cela se passera à La Cantine, les 12 et 13 juin, mais aussi à la TIC Valley, car le Sicoval est partenaire de Toulouse Métropole pour porter le projet Toulouse French Tech. Le but est clair : buzzer, et sensibiliser un public plus large à la thématique du numérique.

Quand sera envoyé le dossier de Toulouse pour l'obtention du label French Tech ?

Il sera envoyé fin juin aux services de David Monteau, directeur de la French Tech, à Paris. Une première vague de labellisation aura lieu à l'automne et je souhaite que Toulouse fasse partie des premières métropoles labellisées.

Quels sont les atouts du dossier toulousain ?
Notre capacité d'innovation, la qualité de nos accélérateurs de start-up, la présence de pépites parmi nos entreprises et l'appui de grands groupes. Notre écosystème est diversifié, et puissant. Et surtout, nous jouons collectif. Toulouse Métropole, le Sicoval, la TIC Valley, La Mêlée, Digital Place et la Cantine travaillent de concert.

Quelles sont ses faiblesses ?

Il n'y en a pas ! Mais je rappelle que ce n'est pas une compétition entre métropoles. Le but est de promouvoir le territoire, pas de se faire la guerre.

Que va changer, concrètement, l'obtention de ce label pour l'écosystème numérique toulousain ?
Il va donner à Toulouse un rayonnement international. Le but est de dire aux start-up étrangères "venez chez nous, venez en France, vous y serez bien accueillies". Et puis il y a aussi des financements : 200 millions d'euros seront investis dans des initiatives privées, principalement des programmes d'accélération, tels le Camping de la TIC Valley. Les entreprises en croissance des métropoles labellisées bénéficieront également d'un accès favorisé aux offres de BPI France et d'Ubifrance.

propos recueillis par Sophie Arutunian
© photo Rémi Benoit

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