À première vue, les comparatifs publiés par la FPI sont flatteurs pour la région Midi-Pyrénées, avec des ventes nettes en hausse de 9,5 % en 2013, mais dans le détail, le bilan reste mitigé : avec 3 972 ventes nettes réalisées dans l'aire urbaine de Toulouse, auxquelles s'ajoutent 1 273 ventes en bloc (+58 %) à des bailleurs sociaux, l'année 2013 restera un petit cru. "Il est vrai que la tendance n'est pas très bonne, ces ventes en blocs traduisent les difficultés des promoteurs à écouler leurs programmes" concède Patrick Saint-Agne, le Président de la FPI de Midi-Pyrénées. Dans la région, 91 % de ces ventes en blocs ont été conclues au profit des bailleurs sociaux.
D'autres indicateurs sont tout aussi préoccupants : l'offre commerciale notamment, progresse de 19 % sur l'aire urbaine, soit 460 logements à vendre. Le stock dur (logements déjà construits) suit la même tendance : il a progressé de 31 % entre fin 2012 et fin 2013.
Tous les territoires sont concernés par le ralentissement. Ainsi dans les communes de Toulouse Métropole, les ventes n'ont progressé que de 4 % l'an dernier tandis que le stock a bondi de 48 %. Dans ce contexte, les promoteurs sont restés prudents, préférant retirer les logements du marché sur l'aire urbaine quand les acheteurs ne répondaient pas présents. Ceci a concerné 722 logements sur l'aire urbaine en 2013, contre 644 en 2012.
Les prix enfin restent stables, ils s'élèvent à 3 527 €/m2 parking compris dans l'aire urbaine.
Béatrice Girard
©photo Rémi Benoit
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