Quel est le bilan d'Icade à fin 2013 ?
Nous avons connu une année 2013 en demi-teinte, du fait, notamment de nombreux recours. Nous avons livré 248 logements, répartis dans trois opérations de l'agglomération toulousaine. Notre opération phare, Ramelet Moundi, située à Lardenne, a fait l'objet de recours importants et a été décalée dans le temps. Mais le permis est désormais obtenu et purgé. Nous avons donc lancé sa commercialisation en avril dernier. La première tranche de ce programme, monté en co-promotion avec Poste Immo, comprend 20 maisons, une résidence de 43 logements et 97 autres logements situés dans l'ancien tri postal. La deuxième tranche, en revanche, décalée d'un an supplémentaire, ne démarrera pas avant 2015.

Quelles sont vos actualités pour 2014 ?
Nous donnons cette année la priorité à de petits programmes urbains bien situés. Nous lancerons notamment une opération de 70 logements au centre-ville de Tournefeuille, 27 autres logements avenue Saint-Exupéry à Toulouse et 38 logements à Rangueil. Depuis le début de l'année, les rythmes de commercialisation sont corrects même si les investisseurs manquent un peu à l'appel. Nous prévoyons un total de 315 lancements commerciaux en 2014. Un chiffre qui correspond à notre rythme de croisière.

Vous misez aussi sur des logements intermédiaires et dotés de services, de quoi s'agit-il ?
En effet, nous misons sur le déploiement de logements intermédiaires comme à la ZAC de Saint-Martin-du-Touch avec des lots que nous commercialiserons avant la fin de l'année à 2.850 €/m2, soit juste au dessus du PSLA (prêt social location accession, NDLR). Ce programme comprendra 36 logements dont 1/3 de social, 1/3 de logements en PSLA et 1/3 de logements libres. Il reprend le concept pour lequel nous avons été lauréats de l'appel à idées lancé par Oppidéa l'année dernière. Il s'agit d'une forme urbaine intermédiaire entre le collectif et la maison de ville, dans laquelle nous avons optimisé le stationnement, avec une dalle de parking qui fait office de terrasse. Par ailleurs, nous réfléchissons à intégrer la notion de services dans nos résidences. Notamment des voitures partagées, un réseau interne, du baby-sitting... Et le premier programme de ce type pourrait voir le jour dans l'agglomération avant la fin de l'année.

Propos recueillis par Béatrice Girard

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