La Cartoucherie, à Toulouse : les premiers logements sont à vendre

Les 420 premiers logements sont à vendre à la Cartoucherie, le nouvel écoquartier toulousain. Le point avec Emmanuel de Séverac, directeur délégué de la société d'aménagement Oppidea.
Emmanuel de Séverac, directeur délégué de la société d'aménagement Oppidea

Vous venez d'inaugurer le village de vente de la Cartoucherie. Que peut-on acheter à ce jour ?
Les 420 premiers lots de la première tranche, qui en comptera 600, sont en vente sur site depuis ce week-end. Ces logements sont répartis dans trois résidences, chacune étant portée par des groupements de promoteurs et bailleurs sociaux qui proposent des lots en accession sociale, en location sociale ainsi que des logements privés, proposés à prix maîtrisés autour de 2800 €/m2. Tous sont BBC et le bailleur Promologis proposera même un bâtiment PassivHaus dans son programme. Nous tablons sur un démarrage des travaux au premier semestre 2014, dès que chacun des trois programmes aura commercialisé 40 à 50 % de son offre. Les travaux des premiers commerces et services devraient démarrer dans la foulée. L'école de santé au printemps 2014, le groupe scolaire et de petite enfance à la fin de l'année prochaine.

Où en est le projet d'autoconstruction également annoncé à la Cartoucherie ?

Ce projet est porté par l'opérateur des Chalets. Plusieurs réunions d'information ont eu lieu, et une centaine de personnes est intéressée par le projet. Actuellement, les groupes sont en cours de finalisation. Le site plaît, il est attractif. Ce programme permettra de l'accession progressive à la propriété et de l'accession libre. Les plans des logements vont être mis au point à partir de novembre. L'étape suivante sera le dépôt du plan de financement et nous espérons des dépôts de permis au 1er trimestre 2014.

Oppidéa tablait sur la construction de 1.400 logements et le dépôt de 2.000 permis de construire en 2013. Les objectifs seront-ils atteints ?
Nous serons probablement un peu en retrait par rapport à nos prévisions. Il est clair que l'année 2013 aura encore été largement marquée par une production immobilière en berne. Quelques programmes ont pris du retard en raison de commercialisations ralenties. Néanmoins, nous avons encore plusieurs projets à concrétiser d'ici à la fin de l'année : aux Ramassiers, à la Reynerie mais aussi à la Cartoucherie, avec un projet de résidence pour jeunes professionnels et un deuxième projet de bureaux pour lequel des discussions sont engagées.

Propos recueillis par Béatrice Girard
© photo DR

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