Pour ses 30 ans, le Fongecif Midi-Pyrénées cherche à s'adapter à la crise

Le Fongecif Midi-Pyrénées fête aujourd'hui 24 octobre son trentième anniversaire. L'occasion de revenir avec son président, Patrick Kaminski, sur le rôle de cet organisme régional qui a financé depuis 30 ans plus de 34.000 formations dans le cadre de reconversions ou d'évolutions professionnelles.
En trente ans, 34.000 formations ont été financées en Midi-Pyrénées

34.000 formations financées, 400 M€ collectés auprès des entreprises privées de la région et plus de vingt millions d'heures de formation mises en places. C'est le bilan que dresse aujourd'hui le Fongecif Midi-Pyrénées à l'occasion de son trentième anniversaire, célébré à la Fondation Bemberg, à Toulouse. "Trente ans, c'est l'âge de la maturité, mais aussi d'une réelle orientation vers l'avenir", estime Patrick Kaminski, président régional de cet organisme paritaire spécialisé dans la gestion et le financement de la formation professionnelle de longue durée des salariés du secteur privé.

2.100 bénéficiaires chaque année

Chaque année, plus de 2.100 personnes bénéficient du financement d'un dispositif d'aide à la reconversion ou à la progression professionnelle en Midi-Pyrénées. "En 2012, nous avons notamment financé 754 bilans de compétence, 166 validations des acquis de l'expérience, 829 congés individuels de formation CDI et 302 congés individuels de formation CDD", résume Patrick Kaminski. Des formations qui concernent tous les secteurs d'activités et tous les métiers. "Nous notons cependant actuellement une prédominance des demandes dans le sanitaire et social et les transports", précise le président du Fongecif.

"Les salariés n'ont plus de zone de confort"
En temps de crise, le rôle de l'organisme paritaire évolue sensiblement. "Nous voyons changer les choses, confirme Patrick Kaminski. Désormais, il n'y a plus de zone de confort pour les salariés. Chacun se sent concerné par un environnement économique de plus en plus instable et incertain. Les salariés deviennent acteurs de leur avenir. Ils sont prêts à réinvestir de leur temps, à remettre en cause leur équilibre professionnel et personnel pour se projeter vers d'autres qualifications. Y compris dans les entreprises qui véhiculent une image porteuse et solide." Un phénomène qui pousse le Fongecif à s'adapter. "Nous avons entamé une réflexion afin de revoir les critères d'attribution de nos financements, de manière à s'adapter au mieux à cette période de crise", explique Patrick Kaminski.

Alexandre Léoty
© photo Rémi Benoit

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