Les 10 choses que l'on ne voit qu'au Bourget

Du Bourget 2013 on connaît le montant énorme des commandes enregistrées en quatre jours : 100 milliards de dollars ! Mais il y a aussi 10 particularités insolites qu'il ne faut pas rater. 1. John Leahy trinque au champagne sur la terrasse VIP du chalet Airbus. Le directeur commercial de l'avionneur aura eu plus que jamais l'occasion de lever sa coupe. En, 4 jours, Airbus aura engrangé 70 milliards d'euros de commandes. Jamais les bouchons n'auront sauté aussi haut pour l'avionneur européen.

Du Bourget 2013 on connaît le montant énorme des commandes enregistrées en quatre jours : 100 milliards de dollars ! Mais il y a aussi 10 particularités insolites qu'il ne faut pas rater.

1. John Leahy trinque au champagne sur la terrasse VIP du chalet Airbus. Le directeur commercial de l'avionneur aura eu plus que jamais l'occasion de lever sa coupe. En, 4 jours, Airbus aura engrangé 70 milliards d'euros de commandes. Jamais les bouchons n'auront sauté aussi haut pour l'avionneur européen.

2. Un nombre record de journalistes. 3 200 journalistes étaient accrédités pour cette édition 2013. "Un record" selon Eymeric d'Arcimolles, commissaire général de l'exposition qui a enchaîné les interviews le matin du premier jour du Bourget. Au total, 25 plateaux TV avaient installé leurs équipes.

3. Une photo de 100m2 devant le pavillon du CNES. C'est la plus grande image satellite jamais produite de la région parisienne. La qualité de la photo s'explique par les performances des satellites Pléiades dont l'agence spatiale est maître d'œuvre.

4. Au Salon du Bourget, certains exposants ont des stands, d'autres des chalets. Rien à voir avec des chalets suisses. Situés le long de la piste, ce sont en fait des espaces de réception haut de gamme destinés à accueillir les clients. Pour un très bon emplacement, il faut compter un minimum de 30 000 euros, sans compter l'aménagement intérieur. Dans le top 5 des chalets 2013, celui d'EADS bat tous les records, suivi par Finmeccanica, Thales et ATR.

5. La toute petite PME peut côtoyer les géants de l'aéronautique. Depuis quelques années, le Gifas (groupement des industries aéronautiques et spatiales, organisateur du Salon) met un point d'honneur à rendre visible toutes les entreprises, même celles qui sont tout au fond de la supply chain.

6. Le monde entier a rendez-vous au Bourget. Cette année, le Salon accueille 290 délégations officielles (venant de 82 pays) et 62 ministres. Dans les allées des halls d'exposition, sur le statique bordant la piste ou dans les chalets prestigieux, on peut croiser des militaires français, des ingénieurs américains (certains affublés d'un autocollant "made in Alabama"), des acheteurs russes ou des visiteurs israéliens semblant faire leur marché dans l'espace réservé au secteur de la Défense.

7. Des pilotes d'essai en chemin pour leur prochain vol. Ils participent aux présentations en vol qui ont lieu chaque après-midi. Des dizaines de milliers de personnes arrêtent alors net toute activité pour regarder l'A380 de British Airways faire des ronds au-dessus de leur tête. Avant de voir décoller le Sukhoï SU-35 de l'armée russe, le Rafale de Dassault Aviation, ou l'A400M français.

8. Des golfettes croisant des dizaines de Mercedes noires. Pour arpenter les kilomètres qui séparent les chalets de l'entrée du salon, les majors de l'aéronautique louent des voiturettes de golf électriques. Quand brutalement le Salon se vide à partir de 17 heures, elles ont un net avantage sur les dizaines de berlines noires (Mercedes de préférence) qui, en quittant le Bourget, forment un gigantesque bouchon.

9. Des centaines de personnes désespérant d'utiliser leur smartphone. Les connexions Orange sont plus qu'aléatoires et irritent fortement les visiteurs, tous surpris à pianoter fébrilement (et en vain) pour passer le moindre appel. Orange s'est fait souffler dans les bronches dès le premier jour de Salon, accusé par l'organisation de ne pas mettre en place les infrastructures suffisantes.

10. Le seul endroit au monde où les hommes font plus la queue aux toilettes que les femmes. Signe que l'aéronautique est encore, décidément, un monde encore majoritairement très masculin.

Emmanuelle Durand-Rodriguez

©photo EDR

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