C'est une annonce qui va ravir les fêtards toulousains et que La Tribune Toulouse vous révèle en exclusivité. Le métro toulousain fonctionnera en service continu pour la nuit de la Saint-Sylvestre, entre le dimanche 31 décembre 2017 et le lundi 1er janvier 2018. Une opération qui fonctionnera sur la base du volontariat pour les salariés de Tisséo.

"C'est une volonté politique du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, d'élargir les plages horaires, avec dans un premier temps le métro jusqu'à trois heures du matin les vendredis soirs et samedis soirs. Puis il nous a demandé de travailler sur un élargissement encore plus important du dispositif pour les événements particuliers comme l'est le Nouvel An", explique Jean-Michel Lattes, président du réseau de transports en commun Tisséo et vice-président de Toulouse Métropole en charge des transports.

Depuis le lancement du métro de nuit à Toulouse le 7 novembre 2014, ce service a déjà séduit 4 millions d'usagers selon les chiffres récemment dévoilés par Tisséo. Le réseau local de transports en commun s'attend donc à une forte utilisation de son métro pour cette soirée de fête.

Un métro H24 pour toutes les futures nuits de la Saint-Sylvestre ?

Pour la première fois de son histoire, le métro toulousain ne stoppera pas ses services durant la nuit, de quoi garantir un moyen de locomotion sûr pour ceux qui souhaitent fêter la nouvelle année 2018.

"Il y avait déjà un argument sécuritaire fort pour justifier la prolongation du métro jusqu'à trois heures du matin les week-ends, mais c'est également le cas pour cette nuit de la Saint-Sylvestre dans une ville comme Toulouse avec une forte population étudiante. C'est bien cette tranche de la population qui est visée par cette innovation", justifie l'élu.

Jean-Michel Lattes espère que cette opération sera une réussite qualitativement et quantitativement afin de renouveler cette offre. "Si le succès est au rendez-vous, le métro en service continu pour le Nouvel An est une nouveauté qui a vocation à être renouvelée chaque année", conclut-il.