Craignant l'intervention de la police, les salariés ont choisi de mettre un terme à la séquestration de leurs patrons. Marcus Kerriou et Coline Colboc devaient rejoindre la préfecture de Haute-Garonne à Toulouse afin d'engager des négociations. Plus tôt dans la journée, l'intersyndicale (CGT-CFDT-FO-CFTC-CGC) avait justifié la séquestration en expliquant la découverte d'«un double circuit de production» que Molex aurait mis en place afin de continuer à honorer ses contrats sans avoir à faire fonctionner l'usine de Haute-Garonne.
Dans un communiqué diffusé dans la journée 21 avril, le président du Conseil régional, Martin Malvy a déclaré : "Le Gouvernement doit être extrêmement attentif au problème soulevé par les syndicats de Molex et au risque de protectionnisme et de repli sur soi de certains pays. Si les fabrications de Villemur ont été transférées aux Etats-Unis - et le problème dépasse Molex - cela est d'autant plus inadmissible s'agissant d'un groupe qui fournit en partie les industriels français et européens".
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