Orfagen lance son 1er médicament

Filiale des Laboratoires Pierre Fabre, Orfagen travaille sur les maladies orphelines en dermatologie. La société toulousaine s'apprête à commercialiser son premier médicament, Xericum.Graves et rares, généralement mal connues, les maladies orphelines ne font pas l'objet de recherches médicales suffisantes. Un état de fait qui a poussé l'Europe à reconnaître, en 1999, le développement des innovations thérapeutiques dans ce domaine comme une priorité.

Filiale des Laboratoires Pierre Fabre, Orfagen travaille sur les maladies orphelines en dermatologie. La société toulousaine s'apprête à commercialiser son premier médicament, Xericum.

Graves et rares, généralement mal connues, les maladies orphelines ne font pas l'objet de recherches médicales suffisantes. Un état de fait qui a poussé l'Europe à reconnaître, en 1999, le développement des innovations thérapeutiques dans ce domaine comme une priorité.

Travaillant, à l'époque, pour les Laboratoires Pierre Fabre en recherche clinique, Patrick Dupuy profite de sa proximité avec le fondateur de la société tarnaise pour le convaincre d'investir dans ce domaine : « J'ai eu l'idée de créer un laboratoire dédié aux médicaments orphelins dans le domaine dermatologique. » C'est ainsi que naît Orfagen en 2002, société d'essaimage du grand groupe pharmaceutique. Une association qui a permis à la start-up de se consacrer exclusivement à la recherche avec un financement stable : « On est dans un domaine nouveau qui requiert du temps pour convaincre les autorités réglementaires. Il faut faire œuvre de pédagogie, sans compter que l'on ne savait pas combien de temps il nous faudrait pour développer ce type de produit », précise Patrick Dupuy. La nouvelle réglementation européenne permet à Orfagen de bénéficier d'une exclusivité commerciale pendant dix ans.

Sept ans après sa création, Orfagen a bien grandi au point de figurer aujourd'hui au 2e rang mondial en terme de désignations de médicaments orphelins. « Nous avons porté six projets dont quatre sont en phase clinique et un finalisé, le Xericum, qui soigne les patients souffrants de complications cutanées liées à la dialyse rénale. C'est un véritable motif de fierté dans la mesure où aucun traitement n'existait en la matière. »

Il s'agit désormais d'assurer la commercialisation du Xericum : « Nous espérons le mettre en vente sur le marché américain cette année et en Europe, où les procédures sont plus longues, en 2012. » L'objectif d'Orfagen est d'accéder à son autonomie financière d'ici un an et de dégager des revenus substantiels à l'horizon 2013-2014.

Jean Couderc

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