Pierre Tabarin réélu à la tête du Bureau national interprofessionnel de l'armagnac

Après un premier mandat de trois ans, Pierre Tabarin a été réélu à la tête du Bureau national Interprofessionnel de l'Armagnac (BNIA). Il fait le bilan de son premier mandat et nous dévoile, après une année 2009 difficile, les perspectives du secteur de l'armagnac pour les années à venirQuel bilan tirez-vous de votre premier mandat ?

Après un premier mandat de trois ans, Pierre Tabarin a été réélu à la tête du Bureau national Interprofessionnel de l'Armagnac (BNIA). Il fait le bilan de son premier mandat et nous dévoile, après une année 2009 difficile, les perspectives du secteur de l'armagnac pour les années à venir

Quel bilan tirez-vous de votre premier mandat ?
Il a été l'occasion de mettre en pratique un Plan Dynamique armagnac présentant deux grandes orientations, l'une qui concernait le pilotage de la filière et l'autre tout un ensemble d'actions de communication. Ce plan du BIA s'étalait sur trois ans durant lesquels nous avons réalisé un grand nombre d'opérations telles que la signature d'accords interprofessionnels entre les membres du BIAA, sous la forme de contrats pluriannuels pour lisser l'activité par exemple, ou la redéfinition de certaines cibles pour être plus efficaces et ne pas nous disperser.

Ce Plan Armagnac va connaître une deuxième phase durant votre second mandat ?
L'intérêt de ce qui s'est passé à l'assemblée générale ne résidait en effet pas tant dans ma réélection que dans le fait que les deux familles, producteurs et négociants ont démontré qu'elles continuaient à bien s'entendre en signant le prolongement du Plan Dynamique armagnac, qui va donc repartir pour une deuxième phase de trois ans (2010-2013). Avec toujours les mêmes orientations : le pilotage de la filière et la communication.

Après une année 2009 difficile, vous espérez que 2010 sera celle de la reprise ?
2007 et 2008 ont été de très bonnes années avec de très fortes progressions. 2009 a été un véritable coup d'arrêt avec - 25 % en volume vendu par les maisons d'armagnac aux distributeurs. La vente au client final a, quant à elle, connue une diminution de 8%. La différence entre ces deux chiffres étant due au destockage des distributeurs qui n'ont pas reconstitué ensuite leurs stocks auprès des maisons d'armagnac. Depuis septembre 2009, la profession a senti une nette rupture. Elle se confirme en 2010 avec les premiers chiffres que nous avons relevés, ceux de l'export, qui connaissent une progression de 30%. Nous n'avons pas encore les chiffres pour la France mais nous sommes plutôt optimistes. Il faut néanmoins rester prudent car nous pourrions être en train d'assister à un restockage qui pourrait donc n'être que ponctuel.

Quels sont les objectifs de la filière pour les années à venir ?
Nous souhaitons arriver à 250 000 hectolitres de vin distillés chaque année (225 000 hl en 2009). Notre objectif de vente à horizon 2013 est de 9 millions de bouteilles. Nous en avons vendu 6,6 millions en 2008, un peu moins en 2009 en raison de la crise. En termes de développement nous souhaitons privilégier les cavistes et les restaurants. Après la Russie, l'Angleterre et les Etats-Unis, nous visons à l'export trois pays en particulier, le Japon, la Chine, et pour la prospection l'Australie. Côté communication, nous poursuivons notre opération sur le thème des 7 siècles d'histoire de l'armagnac tout en multipliant les déplacements à travers le monde. Après Londres en avril, nous serons en juin à Chicago et en septembre à Moscou.

Marie Grivot

En savoir plus :

- www.armagnac.fr


En photo : Pierre Tabarin a été élu président du Bureau national interprofessionnel de l'armagnac

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