Sur le terrain, les professionnels de l'immobilier sont unanimes, la disparition du PTZ dans l'ancien pénalise surtout les primoaccédants. « Nous voyons des gens auxquels il manque 10.000 € pour boucler le budget et certains n'ont d'autres choix que de remettre à plus tard leur projet d'acquisition », indique Frédéric Sayous de l'agence Century 21 Fly immobilier à Toulouse.
En effet, pour l'heure, le PTZ est maintenu dans le neuf, mais ce marché, en moyenne 15 à 20 % plus cher que l'ancien est moins accessible aux primoaccédants.
Chez les secundo accédants, les conséquences de la disparition du PTZ sont moins dramatiques. « Pour notre clientèle, le PTZ était un plus, mais pas un déclencheur d'achat, alors ils s'adaptent. Ils achètent simplement des biens un peu moins grands et un peu moins chers, ou au contraire revoient leurs mensualités légèrement à la hausse », analyse Nicolas Puglièse, le directeur de l'agence CAFPI à Toulouse.
Béatrice Girard
© photo Rémi Benoit
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