À Toulouse, Louis Gallois souhaite des «résultats rapides» pour les Investissements d'avenir

Le commissaire général à l'Investissement et auteur du rapport sur la compétitivité qui porte son nom, Louis Gallois, était à Toulouse ce jeudi pour faire le point sur les Investissements d'avenir dont bénéficie la région Midi-Pyrénées. Il a été reçu par le préfet Henri-Michel Comet, le président de Région Martin Malvy et le maire de Toulouse Pierre Cohen. Il termine sa journée par une table ronde à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Toulouse autour de la recherche et de l'innovation.
Henri-Michel Comet, Louis Gallois, Martin Malvy et Pierre Cohen


Étape à Toulouse pour Louis Gallois qui réalise un tour de France des grandes villes pour faire le point sur l'avancement des Investissements d'avenir mis en place par le précédent gouvernement.

Il a rencontré ce jeudi certains des porteurs de projets de Midi-Pyrénées qui vont profiter des crédits de l'Etat : le projet TWB (Toulouse White Bio-technology) est porté par l'INRA et vise à favoriser l'utilisation de la biomasse agricole et forestière, un projet de 80 M€ sur 10 ans. La SATT Midi-Pyrénées Toulouse Tech Transfer, filiale du PRES-Université de Toulouse, bénéficie d'une dotation de l'Etat de 70M€ avec des objectifs de revenus générés de 10M€ au terme de 10 années. La plateforme d'innovation DecidAIE, dédiée à l'agriculture bénéficiera également de crédits au titre des investissements d'avenir ainsi que plusieurs entreprises dans le cadre d'aides à la réindustrialisation (Figeac Aero dans le Lot, Mecahers en Haute Garonne, SAM technologie dans l'Aveyron).

« La Région Midi-Pyrénées est une terre de haute technologie où il est évident que les Investissements d'avenir ont une place importante » selon Louis Gallois.
Le commissaire général à l'Investissement souhaite « aller plus vite vers les résultats, simplifier les démarches, et rassembler les différents acteurs. »

L'Idex

Certains projets phares de la Région comme l'IRT (145M€) et l'Idex (750M€) ont été labellisés et sont en cours de conventionnement avec l'Etat. L'Idex, dont l'accouchement s'avère difficile « est dans un processus sain de débat où chacun s'exprime » affirme Louis Gallois qui se dit « beaucoup plus optimiste qu'il y a quelques semaines ». Il espère que la convention d'attribution des fonds sera signée « le plus rapidement possible ». Louis Gallois a rappelé que les projets Idex et l'IRT bénéficient à eux deux d'1 milliard d'euros.

De son côté, Pierre Cohen s'est déclaré très satisfait de son entretien constructif avec le Commissaire général à l'Investissement. « Louis Gallois a apporté des réponses sur tous les projets d'investissement d'avenir, notamment l'IRT et l'IDEX qui pourront être mis en oeuvre courant 2013. Dans un contexte de crise, il a insisté sur la nécessaire synergie entre l'Etat et les métropoles pour développer les filières émergentes, renforcer les transferts de technologie et soutenir l'innovation. »

Ce jeudi soir, Louis Gallois participe à une table ronde à la Chambre de Commerce d'Industrie de Toulouse sur le thème « Recherche et innovation partagées au service de la Croissance »

Sophie Arutunian
©photo Rémi Benoit

En savoir plus:

Réaction de Martin Malvy à la venue de Louis Gallois:

« Hasard de calendrier au choix judicieux d'une date, la visite toulousaine de Louis Gallois coïncidait ce jeudi avec la dernière étape de la construction de deux projets majeurs pour l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation en Midi-Pyrénées. L'IDEX, c'est-à-dire l'avancée fédérale de l'université Toulouse Midi-Pyrénées, et l'IRT, l'Institut de recherche technologique dédié au futur de l'aéronautique, seront de nouveaux atouts dans notre région, dont il a été rappelé avec force la place déterminante qu'elle occupe au plan national, voire au niveau européen, dans ces domaines.
Louis Gallois en a pris acte. Des signatures officielles devraient intervenir d'ici la fin de l'année ou tout début 2013.
Je félicite les acteurs de ces rapprochements qui sont ceux de l'enseignement supérieur, des grandes écoles et des industriels. D'autres filières sont concernées. L'implantation de CEA, celle de l'Institut français du sang, des projets concernant l'aide à la décision en matière agricole ou l'extension des réseaux numériques ont été abordés.
Dans la période sombre que nous traversons, ce sont là autant de raisons de croire au redressement ».

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