Le CHU de Toulouse premier acheteur public de la région

Dans un contexte de crise économique et financière, la baisse du chiffre d'affaires généré par la commande publique était attendue. En 2010, selon les chiffres de l'entreprise toulousaine Secteur public, la commande publique a pourtant mieux résisté que prévu, à l'image du Centre hospitalier universitaire de Toulouse qui est en tête sur le podium des acheteurs publics.
Le CHU de Toulouse, premier acheteur public avec 400 M€

Le CHU de Toulouse confirme son statut de premier acheteur public avec un montant de commande publique qui atteint 400 millions d'euros. La société privée Secteur public a récemment communiqué les chiffres clés de la commande publique dans le Midi toulousain. Son observatoire constate une forte concentration de la commande autour des organismes publics de la Haute-Garonne. Ces derniers pèsent, en 2010, autour de 60% du montant total. Le poids de la Communauté urbaine du Grand Toulouse s'affirme malgré un contexte de crise économique et financière. Dans le classement par catégorie des acheteurs publics, sur le podium, les conseils généraux sont en tête avec 772 millions d'euros, puis viennent les centres hospitaliers à hauteur de 671 millions ; les communautés urbaines et d'agglomération arrivent en 3e position avec 377 millions d'euros.

Les chiffres confirment cependant une baisse significative du chiffre d'affaires généré par la commande publique. Cette baisse s'explique notamment par la chute brutale du nombre de marchés supérieurs à un million d'euros (342 en 2010 contre 530 en 2009). Pourtant, la commande publique a mieux résisté que prévu. A la surprise générale, le BTP a même constaté un phénomène inverse. La part des marchés de travaux a augmenté et le chiffre d'affaires est passé de 967 millions d'euros, en 2009, à 1028 millions d'euros, en 2010. L'étude de cet observatoire privé note une hausse spectaculaire des dépenses de travaux des intercommunalités qui ont plus que doublé entre 2009 et 2010. Il ne reste plus qu'à confirmer l'adage : « Quand le bâtiment va, tout va ».

Hugues-Oliver Dumez

© photo Rémi Benoit

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