L'AUAT souffle cette semaine ses 40 bougies. "Une étape pour nous qui nous définissons comme un incubateur de projets et un outil de gouvernance territoriale", explique Claude Raynal, le président de l'agence. Depuis sa création, en effet, l'AUAT s'applique à être un lieu d'appui technique neutre aux différentes collectivités territoriales, à mener une réflexion prospective, organiser la planification du territoire, harmoniser et évaluer les politiques publiques etc.
« Nous avons depuis nos débuts mis un point d'honneur à favoriser l'intercommunalité, et c'est aujourd'hui chose faite », indique Jean-Marc Mesquida, le directeur de l'agence.

L'agence entre aujourd'hui dans les réflexions d'avenir de l'aire urbaine toulousaine qui compte 453 communes, 1,2 million d'habitants, et travaille sur la constitution de l'aire métropolitaine avec des communes moyennes proches telles Auch, Albi, Saint-Gaudens, Pamiers, Castres, ou encore Montauban. « La réflexion à mener, c'est : que partager entre ces villes ? Nous pourrons être un véritable outil technique de cette construction métropolitaine auprès des villes qui en feront la demande », indique Claude Raynal.

Pour marquer ces 40 années d'existence, l'AUAT organise jeudi 27 septembre une demi-journée de réflexion et d'échanges sur les représentations du territoire toulousain à horizon 2050. Où va notre territoire métropolitain ? Quels changements cruciaux vont influencer la ville de demain ? Quelle ingénierie mettre en œuvre pour accompagner ces territoires ?

Autre temps fort de la journée, l'inauguration d'une exposition « 1850-2050, deux siècles de rêves urbains pour la métropole toulousaine » une exposition numérique qui dévoilera des archives sur Toulouse entre 1850 et 1970, rappellera l'évolution du territoire toulousain depuis 1970 et jusqu'à 2010 et enfin ce que pourrait être la ville dans les 40 prochaines années à travers des réflexions et des souhaits d'étudiants en architecture et sciences politiques. L'exposition sera installée jusqu'à fin octobre dans le hall d'accueil du Belvédère, puis dans les locaux de l'AUAT jusqu'à la fin de l'année.

Béatrice Girard
© photo Rémi Benoit