"Je souhaite adresser un message nouveau de confiance et de compréhension" introduit Jean-Luc Moudenc face aux décideurs du cercle Capitolium réunis hier soir. Le maire de Toulouse, accompagné d'adjoints et de collaborateurs (Stéphane Adnet, Laurence Arribagé, Annette Laigneau, François Chollet, Antoine Grezaud, Bertrand Serp) a affiche sa volonté de "tendre la main au secteur privé" au moment où Toulouse n'a "plus d'épargne et où l'État réduit ses dotations. Lorsqu'il y a des difficultés, on doit échanger et se comprendre. Il y a des complémentarités, à condition de vouloir les trouver". Ainsi, une nouvelle mission a été créée au sein du cabinet du maire : Stéphane Adnet jusqu'à présent directeur du développement de TBS, est dorénavant chargé des relations avec le monde de l'entreprise. Ce rôle de "facilitateur" doit encourager le dialogue entre pouvoirs publics et secteur privé.

Évoquant les grands programmes de son mandat, Jean-Luc Moudenc assure vouloir "réimpulser le projet Montaudran. On ne restera des champions de l'aéronautique et du spatial qu'à condition de miser sur l'innovation." Le maire s'est également engagé à "mettre en place une stratégie du tourisme" ou encore "faire en sorte que notre ville soit désenclavée. Nous sommes en retard sur la desserte routière et autoroutière, justifie-t-il. Le TGV nous est promis pour 2024, je souhaite que le calendrier soit confirmé et que le financement soit consolidé" a-t-il adressé à l'attention de Bruno de Monvallier, directeur régional SNCF en Midi-Pyrénées, présent dans la salle.

Interrogé sur la réforme territoriale, Jean-Luc Moudenc a évoqué un "mariage forcé" avec Languedoc-Roussillon mais est certain que Toulouse "peut tirer son épingle du jeu". D'autant qu' "Aquitaine va être demandeur de coopérations renforcées pour ne pas être seul". Enfin, le maire a insisté sur l'importance du projet Matabiau qui doit devenir "le 3e grand pôle économique de la métropole. Nous ne manquons pas d'ambition", assure-t-il.

Adrien Serrière

©photo Rémi Benoit