CEA Tech à Labège : l'agence d'architectes CGR dévoile son projet

Trois bâtiments distincts reliés à trois halles technologiques sur une surface plancher de 9 000 m2 : c’est le projet de la future plateforme du commissariat à l’énergie atomique et aux énergies renouvelables (CEA Tech) à Labège. L’architecte toulousain Laurent Gouwy (GGR) présente son projet dont le montant des travaux s'élève à 14,5 millions d'euros.
Les futurs bâtiments du CEA Tech

Fin 2014, après une bataille acharnée entre les collectivités (Toulouse Métropole et  Sicoval) pour accueillir la plateforme du CEA Tech sur leur territoire, c'est finalement Labège, et donc le Sicoval, qui avait remporté la partie pour des questions de calendrier et de coût. La Région s'était alors portée acquéreure pour 10 000 m2 de droits à construire (avec un investissement total prévu de 25,5 millions d'euros).

Le concours de maîtrise d'ouvrage a été lancé en fin d'année dernière et c'est l'agence d'architecture toulousaine GGR qui a été choisie pour concevoir le projet.

"L'une des contraintes fortes de la commande était de proposer un aménagement de cette parcelle de 28 000 m2 qui ne serait pas entièrement dédiée à la plateforme du CEA Tech, et c'est sans doute pour notre capacité à optimiser le foncier que nous avons été choisis", estime l'architecte toulousain Laurent Gouwy.

En effet, la plateforme du CEA Tech se déploiera sur 22 500 m2, tandis qu'une parcelle de 5 500 m2 a été réservée. "Elle sera revendue dans un deuxième temps pour accueillir une opération de bureaux", indique l'architecte.

Un premier bâtiment livré au printemps 2017

Trois BART (bâtiments affectés à la recherche technologique) de 3 000 m2 chacun constituent le projet du CEA Tech. Chacun étant composé d'une grande halle technologique (plateaux libres de 700 m2), destinée à accueillir les expérimentations des entreprises utilisatrices et de bureaux traditionnels en R+3 sur une surface de 1 230 m2 chacun.

"Nous avons conçu des plateaux libérés de poteaux porteurs et modulables comme les bureaux, pour optimiser les usages en fonction des besoins des entreprises", décrit Marion Gouwy, architecte qui travaille avec son père sur ce projet.

Les façades des immeubles de bureaux seront conçues en éléments de béton préfabriqués. Les ailettes resteront en béton et l'intérieur des façades sera habillé de métal. Les trois bâtiments seront reliés entre eux par une passerelle.

La construction du premier bâtiment est prévue en juin 2016 pour une livraison en mai 2017. Le calendrier précis pour le bâtiment BART 2 n'est pas définitivement arrêté, mais il pourrait démarrer en juillet 2017 pour une livraison en 2018. Le budget total de construction des trois bâtiments s'élève à 14,5 millions d'euros.

Au nord de la parcelle, un parking de 90 places a été prévu : il pourra évoluer en un parking silo de 360 places, pour répondre aux besoins du projet Innometro. En front de parcelle, un bâtiment de 1 500 m2 en R1 sera construit par ailleurs sous maîtrise d'oeuvre CEA. Il aura vocation de lieu d'exposition au grand public pour des projets ou technologies innovantes issues de la plateforme.

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