CRCI et CCIT unis pour l'autoroute Toulouse-Barcelone

La Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse a accueilli jeudi 6 octobre ses homologues de la région Midi-Pyrénées, d'Ariège, d'Andorre, de Catalogne et de Barcelone afin de promouvoir l'axe autoroutier Toulouse-Barcelone. Les acteurs du dossier souhaitent voir le projet classé comme prioritaire dans le Schéma National des Infrastructures et des Transports.

La Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse a accueilli jeudi 6 octobre ses homologues de la région Midi-Pyrénées, d'Ariège, d'Andorre, de Catalogne et de Barcelone afin de promouvoir l'axe autoroutier Toulouse-Barcelone. Les acteurs du dossier souhaitent voir le projet classé comme prioritaire dans le Schéma National des Infrastructures et des Transports. La décision sera prise le 26 décembre par le chef de l'État.

« Nous sommes là pour faire pression sur le gouvernement afin qu'il inscrive le projet de modernisation de l'axe européen E9 au Schéma National des Infrastructures et Transports », explique Didier Gardinal, le président de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Midi-Pyrénées (CRCI). Aujourd'hui, pour rejoindre Barcelone, il faut compter 3h50 de route, et presque cinq heures en camion. La transformation de la route qui passe par les Pyrénées en 2x2 voies permettrait de ramener le temps de trajet pour une voiture à seulement trois heures, et de détourner les poids-lourds qui sont aujourd'hui obligés de passer par Perpignan. Pour le président de la CRCI, la liaison directe Toulouse-Barcelone est non seulement « un besoin politique, mais surtout économique » pour les entreprises françaises, espagnoles et andorranes.

Les retards dans l'élaboration d'un véritable axe transpyrénéen surprennent d'autant plus que, comme le rappelle Didier Gardinal, « côté français, il ne s'agit que d'un petit tronçon de 50 km », entre Tarascon-sur-Ariège et Berga, en Espagne. Mais malgré « la difficulté technique de l'aménagement, car il s'agit d'un terrain escarpé », les porteurs du projet y croient encore. « Les Espagnols ont quasiment terminé », souligne le président de la CRCI, « et pourtant, aujourd'hui, ce qui semble prioritaire à l'État, c'est la liaison Toulouse-Castres ! » La rencontre de Berga du 11 mars dernier avait semblé pourtant acter la nécessité de la modernisation de l'axe E9, encore réaffirmé par le chef de l'État Nicolas Sarkozy lors de sa visite en Andorre le 29 juillet dernier. Celui-ci devrait prendre sa décision le 26 décembre prochain.

Simon Castéran

En savoir plus :
`- www.midi-pyrenees.cci.fr

En photo : Autour de Didier Gardinal, président de la CRCI Midi-Pyrénées, Marc Pantebre Palmit Javila, président de la Chambre de commerce, d'industrie et de services d'Andorre (à gauche) et Domènec Espadalé, vice-président du Conseil général des chambres de Catalogne (© Rémi Benoit)

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