La France du football peut célébrer une première victoire pour l'Euro 2016. Le comité exécutif de l'UEFA a en effet annoncée vendredi à Genève que ce serait l'Hexagone qui accueillerait d'ici cinq ans cette manifestation d'envergure internationale.

Une annonce dont s'est immédiatement félicité le maire de Toulouse, Pierre Cohen : « Cette décision est une excellente nouvelle pour le sport français. La Ville est prête à se mettre très rapidement au travail aux côtés de la Fédération française de football et de l'Etat pour réussir ce grand rendez-vous et en faire un événement de convivialité et de fair-play. » « C'est une grande satisfaction, a confirmé François Briançon, adjoint au maire de Toulouse en charge des sports et des loisirs. L'impact sur la ville va maintenant dépendre de la décision finale de la Fédération française de football de retenir ou non le Stadium de Toulouse ».

Toulouse devra en effet attendre encore un peu pour se réjouir. Si le Stadium fait partie des 12 enceintes sportives pré-sélectionnées pour l'Euro (le stade de France de Saint-Denis ainsi que les stades de Lens, Strasbourg, Nancy, Saint-Etienne, Marseille, Toulouse, Paris, Lille, Lyon, Nice et Bordeaux), seuls 9 stades accueilleront au final des matches. La décision de la Fédération française de football est donc attendue avec impatience, sans qu'on sache à quelle date elle sera rendue publique. « Si le Stadium est retenu, l'impact sera triple, en matière de visibilité à l'international, de chiffre d'affaires pour les commerçants et hôteliers et bien évidemment de plaisir pour les Toulousains » relève François Briançon.

50 à 60 millions d'euros seront dans tous les cas nécessaires pour mettre le Stadium aux normes imposées par l'UEFA, que ce soit en termes de confort, d'accessibilité, de nombre de places, d'accueil de la presse ou de billetterie électronique. Un accès direct à la pelouse pour les camions et semi-remorques pourrait également être créé, permettant à plus long terme l'accueil de très grandes manifestations sportives ou festives que la Ville devait refuser jusque là. Selon François Briançon, les travaux pourront être menés dans les délais et sans impact sur la saison sportive du Toulouse Football Club.

Marie Grivot

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En photo : François Briançon, adjoint au maire de Toulouse en charge des sports et des loisirs (© Rémi Benoit)